Commission Cahuzac: "Circulez, y a rien à voir!"



Deux hommes, une vérité?

                                   

La deuxième audition de Jérôme Cahuzac ne s'est pas vraiment révélée comme plus intéressante que la précédente... Alors que les membres de la commission s'attendaient à de nouvelles révélations de l'ancien ministre, « Tout au moins un réajustement de certains propos jugés vagues et clairement imprécis lors du précèdent opus... » (...) « L'exercice s'est bien vite transformé en règlement de comptes politiciens sur fond d'amnésie pathologique! » confirme une source à Paris.
La commission s'attaquait à sa deuxième chance avec l'ancien ministre du budget français, Jérôme Cahuzac, alors même que Charles de Courson (UDI), son président   venait tout juste se faire « recadrer »  dans une missive d'un Pierre Moscovici visiblement très remonté. Un ministre de l'Economie, qui s'en est ouvert à l'intéressé très directement... et médiatiquement, par l'entremise efficace du journal "Le Monde".


 

Levée de boucliers...
 
Lors de cette audition bis de Cahuzac, on devait constater que ce même ministre de l'économie se retrouve toujours et encore au centre des débats. En fait avec cette énième discorde, celle portant sur la fameuse devenue très "fumeuse" réunion du 16 janvier... à l'Elysée! « Qui dit Elysée, dit présidence et donc François Hollande! »nous confirme notre source. Rien de surprenant, chacun peut comprendre que «Vouloir à présent auditionner le premier ministre Ayrault, c'est vouloir se rapprocher du président français, un François Hollande que visiblement Jérôme Cahuzac semble vouloir épargner sur le tard! » précise avec humour notre source et d'ajouter «Il n' est jamais trop tard pour bien faire! »
En fait, à mesure du flot des auditions, il n'est pas surprenant que cette commission d'enquête se transforme en une simple tentation d'occasion de discrédit pour l'exécutif. On pourra quand même s'étonner d'une telle levée de boucliers des membres de la majorité qui refusent bec et ongles l'audition du premier ministre. « Certes, on comprend bien qu'ils veulent s'éviter une telle contrition afin de donner l'impression d'un total quitus aux membres UMP de cette même commission, mais il n'est pas certain que le public soit en accord avec une telle posture, considérant peut-être l'exemplarité si chère au président comme possiblement toujours d'actualité! » Insiste notre source à Paris.
 
 

Ayrault...
 
Finalement, un premier ministre Ayrault contribuant à l'exercice de la vérité, couperait court aux mêmes allégations, celles dont son ministre de l'économie s'est déjà largement expliqué.  « Il faudra bien se rappeler un jour de l'objectif de cette commission d'enquête, on s'intéresse logiquement aux dysfonctionnements présumés de l'état, et l'état, ce sont aussi les membres de l'exécutif! » (…) « Il est vrai que le premier ministre est le membre le plus éminent de l'exécutif, mais il serait déjà bien plus intéressant de confronter Pierre Moscovici avec Jérôme Cahuzac, l'exercice donnerait l'impression d'une commission capable de s'imposer par la qualité de ses travaux, et ce, peut-être enfin prioritairement sur les uniques bruits de couloir qui les entourent! »C'est bien le risque inhérent d'une commission d'enquête parlementaire, à défaut de pouvoir obtenir des réponses toujours plus précises dans le cadre de leur mission, les orateurs confondent souvent l'exercice avec une simple tribune... médiatique!


Un comble...
 
Point culminant de la seconde audition de Jérôme Cahuzac, l'entreprise avortée du député Georges Fenech (UMP) qui s'est pourtant voulu bienveillant à l'endroit de l'ancien ministre, lui instiguant ce que représente le parjure et les possibles conséquences pénales pour qui ne tiendrait pas compte d'un tel risque. L'ancien ministre Cahuzac prétendant en commission d'enquête « ne pas avoir de souvenirs sur une telle réunion le 16 janvier à L'Elysée », en fait pas plus avec le premier ministre, le président de la république et le ministre de l'économie...
D'autant plus étrange que Pierre Moscovici confirme une telle réunion et s'en est d'ailleurs ouvert à cette même commission d'enquête parlementaire. De quoi faire bondir les députés UMP de la commission qui refusent l'argument des membres socialistes de la commission d'enquête parlementaire, jugeant « Inutile l' audition du premier ministre, mais également une confrontation entre Cahuzac et le ministre Moscovici, un comble! » Comme quoi, il est peu probable que l'initiative de cette commission gagne en maturité et puisse rassurer tous ceux qui doutaient d'une telle initiative. La France, état de droit, obtiendra t-elle un meilleur résultat par sa justice en démonstration? La question reste posée...




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      Le président de la commission Charles de Courson s'explique...



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