Affaire Cahuzac: Pierre Moscovici défend ses valeurs!



                                         Pierre Moscovici défend ses valeurs!


L'ambiance est tendue, clairement détestable assurent de nombreux parlementaires français qui sont très partagés par le rôle effectif du ministre de l'économie dans la gestion de l'affaire Cahuzac, son ex-ministre du budget. A l'origine les récentes sorties du magazine  « Valeurs actuelles » qui croit savoir que le ministre de l'économie aurait d'une certaine façon,  joué "la montre Suisse", voir même diligenté une mission secrète en Suisse pour un travail que certains jugent sur mesure... « L'aplomb des déclarations de Cahuzac doit nous rappeler que le parfait menteur maîtrise son art! Nous sommes donc bien fondés à un exercice de recherche de la vérité, serein, mais intégral... »(…) « Le fait de cibler Moscovici n'est en rien exceptionnel, il était bien le ministre de tutelle, il est toujours concevable que ces deux personnes qui partageaient un agenda et donc des responsabilités à Bercy, communiquaient entre-elles! Savoir depuis décembre n'est pas fondamentalement un crime ni un délit, dès lors que vérifier ses informations étaient logiquement du devoir de Pierre Moscovici et donc à sa portée. Il faudra bien plus voir comment il a réagi dès que l'information était portée à sa connaissance, essentiellement par les médias, et non pas uniquement quand Cahuzac, contraint, s'est enfin mis à table! Une différence pleine de subtilité... » précise notre source à Paris.



Démission?



De l'avis de nombreux observateurs, Pierre Moscovici ne doit pas démissionner, mais bien plus assumer. « C'est du ressort de ses capacités, il est apte à mesurer lui même ses propres limites. Continuer son exercice de vérité devrait lui être profitable d'autant plus s'il nous dit vrai. » précise une de nos sources. « Il ne faut pas confondre un homme en partie instrumentalisé par les évènements d'un homme " instrumentalisateur" comme le porteur de l'affaire, cette situation était plutôt nouvelle dans son genre, il serait injuste et facile de juger le ministre Moscovici essuyant si mauvais plâtres!» On s'étonnera juste de la ficelle un peu grosse sur la notion de « Fishing » qui semble fonder en partie la défense de Pierre Moscovici prompt à mettre en avant cette pratique clairement proscrite par la dite convention. Le plus intéressant sera de voir et donc comprendre sur quel fondement juridique on « ...s'autorise de façon unilatérale et quasi définitive d'intégrer une source journalistique au point de viser un unique établissement financier... et ce portant sur une demande portant un caractère officiel entre deux états signataires de la dite convention fiscale. » Car la question centrale de cette affaire est de savoir si on a cherché le déplacement de curseur pour gagner du temps, voir s'écarter de l'intermédiaire qui tient le haut de cette affiche. « Certains réfutent les officines, mais qu'en est-il d'une possible implication des services secrets français, qui étaient fondés à s'intéresser à l'affaire dans le détail... D'ailleurs on s'étonnera d'autant plus qu'une puissance comme la France puisse faire l'économie d'une implication de ses services pour s'éviter la curée médiatique actuelle au niveau international. Ne pas faire cas de l'incidence sur l'économie du pays et son besoin d'intéresser les investisseurs internationaux étant une grave erreur stratégique. » Insiste une autre source.


De la part de l'administration fiscale...
 
 
Pour l'heure, le ministre vient de communiquer sa volonté de porter une plainte contre le magazine «Valeurs actuelles »(droite) et s'est fait fort d'ouvrir les portes de son ministère aux deux présidents des commissions des finances des deux chambres, haute et basse. «Avec mon homologue au Sénat, Monsieur Philippe Marini, nous allons nous rendre à Bercy en fin d'après-midi, afin de vérifier les informations diffusées ce jour par Valeurs Actuelles»,  expliquait le député Gilles Carrez; jeudi dans un courriel.  Ces deux présidents des commissions des Finances et les rapporteurs du budget du Parlement peuvent en effet avoir un accès aux documents de l'administration fiscale, même ceux qui sont couverts par le secret. 


A leur sortie du ministère de l'économie, ces derniers considéraient ne pas avoir trouvé d'élément accablant pouvant confirmer la thèse que Pierre Moscovici savait depuis décembre 2012, évoquant des informations cohérentes . Le ministre s'est exprimé quelques instants plus tard pour affirmer haut et fort: «Je retiens des déclarations de M.Marini et Carrez, à l'issue de cet entretien approfondi, qu'ils n'ont trouvé aucun élément venant confirmer les allégations mensongères de valeurs Actuelles. Ils ont entendu qu'il n'y a eu aucune opération secrète de la part de l'administration fiscale et, évidemment, aucune information qui ait été portée à ma connaissance au mois de décembre 2012. Compte-tenu de la gravité des accusations qui ont été portées contre moi et l'administration fiscale par Valeurs Actuelles, je vais porter plainte en diffamation contre cette publication.»

Un question reste posée, ""aucune opération secrète de la part de l'administration fiscale"", mais qu'en est-il des services secrets français, insiste une de nos sources. A suivre.









Voici le communiqué du Ministre français de l'économie, Pierre Moscovici:
Ministère de L'économie.







Paris, le 11 Avril 2013

N° 540


Pierre MOSCOVICI dément avec la plus grande force les allégations sans fondement parues dans l’hebdomadaire Valeurs actuelles.


Pierre MOSCOVICI, ministre de l’Economie et des Finances, dément avec la plus grande force les allégations sans aucun fondement formulées dans l’article paru jeudi 11 avril 2013 L’administration fiscale n’a jamais diligenté, contrairement aux affirmations mensongères de Valeurs Actuelles, « de vérification en terre helvétique », ni a fortiori de « mission secrète en Suisse pour vérifier les informations de Mediapart. » 

Une telle démarche n’aurait pas été conforme au droit international et aux principes de l’administration française. Il n’y a pas eu de demande de l’administration fiscale à son homologue suisse, sous une forme ou sous une autre, formelle ou informelle, écrite ou orale, avant le jamais été posée serait parvenue avant le 31 décembre 2012.

 Nous avons à tout moment respecté le droit et mobilisé l’instrument juridique dont nous disposions, en application de la convention, du protocole et de l’échange de lettres entre administrations. Pierre MOSCOVICI a communiqué toutes les pièces de ce dossier aux présidents des commissions des finances, ainsi qu’aux rapporteurs généraux de ces commissions, répondu à toutes leurs questions.

 Il se tiendra, le moment venu, à la disposition du Parlement, si celui-ci décidait, comme le Premier ministre s’y est déclaré favorable, la création d’une commission d’enquête parlementaire.Pierre MOSCOVICI se réserve le droit d’apporter des suites judiciaires sur toutes allégations mensongères le concernant dans ce dossier.



Contacts presse :Cabinet de Pierre MOSCOVICI : 01 53 18 40 82





 

 


Pour mémoire...
 

 

 
 

 
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Photographie: Tous droits réservés pour tous pays.

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