L'ancien président Sarkozy mis en examen pour "Abus de faiblesse!"

                       Nicolas Sarkozy, mis en examen  pour "Abus de faiblesse..."


Le 6 Mai 2012, Nicolas Sarkozy précisait ...
 
 
"Je ne suis pas un homme qui n'assume pas ses responsabilités"

 

 

Mise en examen de l'ancien président de la République française, un Nicolas Sarkozy qui passe du statut de -témoin assisté- (le 22 Novembre 2012)  à -mis en examen- pour -abus de faiblesse-, peine allant jusqu'à 3 ans de prison et jusqu'à 375 000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité...

 "M. Nicolas Sarkozy, qui bénéficie de la présomption d'innocence, s'est vu notifier une mise en examen du chef d'abus de faiblesse commis en février 2007 et courant 2007 au préjudice de Mme Liliane Bettencourt Schuller", a annoncé dans un communiqué le parquet de Bordeaux.
 
Depuis le départ de l'affaire, des zones d'ombre subsistaient autour de certaines rencontres entre Nicolas Sarkozy et certains membres de la famille Bettencourt.


Faits graves...
 
Flanqué à l'arrière d'un véhicule Espace, l'ancien président de la république a quitté le palais de justice de Bordeaux encadré par deux véhicules de la police, visiblement pressés pour éviter les nombreux journalistes présents. Les faits avancés sont extrêmement graves sur le plan juridique, un événement sans précèdent d'une mise en examen pour abus de faiblesse qui plus est, sur une personne âgée.


Un ex-président aujourd'hui mis en examen qui ne siège déjà plus au Conseil Constitutionnel du fait d'un rejet de ses comptes de campagne de l'élection présidentielle de 2007, même année sur laquelle se fonde en partie la décision de justice qui s'intéresse à la période précise de -la campagne pour l'élection du dit président- aujourd'hui inculpé.


Le juge Jean-Michel Gentil a auditionné plusieurs heures l'ancien président et confronté celui-ci -au moins à quatre membres du personnel- de l'héritière du Groupe L'Oréal, madame Lilianne Bettencourt.



L'ex-majordome, Monsieur Pascal Bonnefoy...

                                          
Cruciale...
 
Une confrontation jugée comme cruciale entre l'ancien président Sarkozy et l'ex-majordome de la milliardaire, Pascal Bonnefoy. Il semble que les différents souvent évoqués sur le nombre exact de visites de l'ancien président au domicile de Lilliane Bettencourt à Neuilly furent exploités lors des confrontations. La confrontation cruciale s'est terminée aux alentours de 17H00, après le juge s'est retiré avec l'ex-président et son avocat Thierry Herzog dans une autre pièce attenante pour une audition qui s'avère déterminante. M.Bonnefoy, l'ex majordome était arrivé en milieu de journée alors que personne pouvait prétendre avoir vu à quelle heure était arrivé Nicolas Sarkozy au même tribunal de Bordeaux.


Injuste!
 
 
Thierry Herzog devait immédiatement qualifier cette décision « incohérente sur le plan juridique, injuste! » cette mise en examen et donc inculpation de M.Sarkozy dans le cadre de l'affaire Bettencourt. « Je saisirai en conséquence immédiatement la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Bordeaux pour former un recours et pour demander la nullité, notamment de cette mise en examen » selon les déclarations de maître Herzog à l'AFP (Agence France Presse).


Une levée de boucliers évoquant « un possible règlement de compte politique » après la mise en accusation du ministre français du budget Jérôme Cahuzac (socialiste) ce mardi. Ce dernier était contraint à quitter ses fonctions et remettre sa démission au président français, François Hollande.
Nicolas Sarkozy est actuellement également en partie visé dans l'affaire Karachi, financement présumé de la campagne d'Edouard Balladur, alors que lui même était son -ministre du budget- au sein du gouvernement Balladur, ancien premier ministre devenu candidat à l'élection présidentielle.




Madame Liliane Bettencourt veuve Schuller...


Madame Lilliane Bettencourt est la femme la plus riche de France et d'Europe, âgée de 90 ans.



En liquide...
 
L'affaire avait été déclenchée par son ex-comptable, il avait déclaré à la police dès juillet 2010 s'être vu réclamer 150.000 euros en liquide par « l'ancien homme de confiance des Bettencourt », monsieur Patrice de Maistre , et ce au début de l'année 2007, c'est à dire en pleine période de préparation de la campagne électorale de l'ancien président Sarkozy. Celui-ci lui aurait assuré, selon la comptable de madame Bettencourt, vouloir les donner à Eric Woerth, alors trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy... Un Patrice de Maistre dont une interrogation subsiste sur les raisons d'un rapatriement de quelques 400 000 euros   d'un compte de la milliardaire, en Suisse... 


Toute personne inculpée est présumée innocente jusqu'à la décision définitive d'un juge, l'avocat de Nicolas Sarkozy ayant saisi la Chambre d'instruction de la Cour d'appel de Bordeaux. 

Monsieur Sarkozy est renvoyé en correctionnelle pour "Abus de faiblesse", ce qui pour de nombreux observateurs, fait que cette décision sous tend  une, voir des  présumées rencontres avec madame Bettencoourt et  l'ancien président (et consorts) pour "un présumé financement occulte perçu en argent "liquide" dans le cadre de sa campagne présidentielle de 2007."  A suivre...


La réponse de Maître Herzog...
 
 

Me Herzog : "Une instruction vraiment à charge... par rtl-fr
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La réponse de Nicolas Sarkozy...



                                                                        



C'est sur Facebook que l'ancien président français Nicolas Sarkozy répond à la polémique...

"Au moment où je dois faire face à l’épreuve d’une mise en examen injuste et infondée, je veux remercier du fond du cœur tous ceux qui ont tenu à me témoigner de leur confiance. A tous, à ceux qui m’ont soutenu comme à ceux qui m’ont combattu, je veux affirmer qu’à aucun moment dans ma vie publique, je n’ai trahi les devoirs de ma charge.

Je vais consacrer toute mon énergie à démontrer ma probité 
et mon honnêteté. La vérité finira par triompher. Je n’en doute pas.

Il va de soi que je ne réclame aucun traitement particulier si ce n’est celui de tout citoyen d’avoir le droit à une justice impartiale et sereine.

C’est parce que j’ai confiance dans l’Institution judiciaire que j’utiliserai les voies de droit qui sont ouvertes à tout citoyen. NS"

Le 25 Mars 2013, 15H30 (heure de Paris)  Via Facebook (Officiel).



Abus de faiblesse:

L'nfraction est définie par l'article 223-15-2 du code pénal comme "l'abus frauduleux de l'état d'ignorance ou de la situation de faiblesse (...) d'une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur (...)". L'abus de faiblesse "est puni de trois ans d'emprisonnement et de 375 000 euros d'amende".
 
 
 
 
 
 
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