Zone euro: Alexis Tsipras un leader plein d'espoir!



                             "Alexis Tsipras, un leader plein d'espoir!"
Dimanche, après cinq années de récession, un peuple  va devoir se prononcer sur son avenir. Véritable point de non retour, la Grèce fera le choix crucial de son destin. Alexis Tsipras qui attire les foules depuis des mois se veut rassurant, la Grèce restera au sein de la Zone euro avec « Un gouvernement de tous les Grecs, avec l'Euro et l'Europe! »
Destin
Ils sont nombreux à souhaiter par cette élection la fin du mémorandum qui fixe l'accord du plan se sauvetage que la troïka exige de tout un peuple, enferré dans la pire crise que doit subir l'ensemble de la Zone euro. Désireux d'en finir avec l'unique règle de l'austérité, les grecs veulent montrer à toute l'Europe, que ce pays haut en histoire veut reprendre son destin en main... Mettre fin à cette austérité qui invite au sacrifice de toute une génération sur l'autel de la toute puissance financière, refusant que ceux qui sont à l'origine de la plus grande faillite contemporaine s'érigent comme les uniques juges de paix du destin de tout un peuple. « Notre problème n'est pas tant de reconnaître tout ce qui nous est reproché, notre vérité n'est pas celle des maîtres de ce monde sans pitié. Nous voulons montrer qu'une autre voie est possible, le modèle de cure d'austérité ne peut plus être l'unique solution pour nous sortir de cet enfer! Comment expliquer à nos enfants que tout le combat d'une vie se résume à néant, comment redonner espoir à un peuple qui s'enfonce dans la plus grande misère humaine qui soit, accepter notre perte de dignité sur l'autel des conciliabules de ces maîtres du monde, qui sans relâche, nous condamnent au plus grand déclassement social de l'histoire, sans jamais entrevoir ce besoin si vital pour l'humain à qui l'on retire la plus belle chose qui soit, l'espoir! » (...) « Que d'humiliations pour tout notre peuple, combien de coups sur le seul dos de tout un peuple berceau de la civilisation moderne?  Il est loin le temps de nos grands penseurs, aujourd'hui, la Grèce est devenue le focus de toute la réalité européenne, ses abus, ses manques, ses injustices, ses tromperies, et n'ayons pas peurs des mots, ses plus cruelles errances! »

Dans l'autre monde...
Athènes, dans le bureau d'un certain ministre, la tension est palpable, les conseillers ne savent plus ou donner de la tête, les appels se compilent, Washington sur la une, Bruxelles attend sur la quatre...
« Il faut sortir notre pays de cette crise, un certain plafond de verre est atteint, demain, nous allons basculer « dans l'autre monde! ». Nous ne savons plus quoi penser, dieu merci, notre peuple qui souffre comme jamais veut se donner une chance, celle qui devra assurer l'avenir de toute une génération. Elle ne comprend plus la logique que nous devrons pourtant défendre. Comment expliquer à notre peuple que toute cette cure d'austérité est « un mal pour un bien! » d'ailleurs, ici ce qui fait mal, ce sont les efforts que nous devons tous porter à bout de bras... Écoutez nos retraités qui voient leur pension se réduire telle une peau de chagrin, nos jeunes qui campent devant les ambassades des pays qui voudront les accepter vers un exode qui réduit à néant tous nos efforts de vérité, plus grave encore, cette fulgurance de la dégradation de l'état sanitaire du pays, combien de personnes malades qui ne peuvent plus prétendre aux soins? Regardez peuples du monde, aujourd'hui, c'est notre histoire qui est pillée, bradée, à l'image de nos sites archéologiques qui sont volés, pillés comme les derniers temples de nos vanités passées... »
La Grèce par ses élections législatives va renouer avec ses origines, le peuple va reprendre, un instant, son destin en main. Pourtant bien que l'inquiétude soit grande, il y a encore des ressources dans ce peuple en très grande souffrance, réduit à néant par un flot de critiques, d'altérations à la dignité humaine, celles qui ne font jamais l'économie d'une caricature des plus méprisante!
 
 
Cols blancs
« Dimanche, nous tournons une page pour la grande victoire du peuple, pour la grande victoire de la dignité, pour la grande victoire de l’espoir »Alexis Tsipras est bien de ceux qui refusent « la grande braderie! » Il est temps que l'Europe fasse preuve de modération sur « Notre triste réalité, qui n'est que le premier état d'une très longue liste, qui peut imaginer que nos vérités ne deviendront pas celles de tous ces autres peuples à la merci des marchés, qui si rien ne peut se faire ici, viendront rencontrer un jour prochain, à leur tour, ...leur vérité! »Les Grecs ne sont pas éloignés de cette vérité, ils ont juste le triste désavantage d'essuyer les plâtres... A vrai dire, ils ne sont que ce premier wagon d'un train qui fonce droit dans le mur. L'austérité érigée n'est pas la solution qui sauvera le pays, elle permettra tout juste à quelques banquiers et autres créanciers internationaux, « ces fameux cols blancs » d'obtenir gain de cause et ce sans scrupules alors qu'ils infligent une cure d’austérité brutale à la Grèce en échange... de leurs prêts! Ce n'était pas sans compter sur la vérité de la genèse de ce pays en pleine banqueroute, qu'il serait injuste de devoir conclure que ce pays serait composé d'uniques truands en tout genre... Un ancien nous soufflera « Qui sait en Europe, que les allemands n'ont toujours pas versés les 7 millions de francs or promis en réparation après « leur dernière guerre mondiale? » Qui se souvient du nombre d'armateurs Grecs qui « Transportent par toutes les océans l'excédent de la balance commerciale allemande sous pavillon Grec? »

Casino

On le voit , la tension est palpable, le plus cruel nous viendra de ce jeune économiste qui dit ne plus rien comprendre: « Je savais que 1 +1 se doit faire 2, en Grèce, 1+1 fera pour très longtemps -7! » (…) « L'Europe nous propose aucun plan de relance, ici point de ministre du développement productif comme en France! Tout est fait pour servir les intérêts des banques des plus grands qui sont venus transformer notre pays en véritable casino, au mépris de tout un peuple, sa jeunesse, combien de jeunes étudiants parisiens ou de Berlin savent que ma pauvre mère, veuve, se doit de composer avec une pension altérée de presque 30%! Combien de mes amis peuvent imaginer qu'elle doit passer plus de dix heures d'attente dans un dispensaire pour obtenir deux jours de son indispensable traitement médical? » Ce pays va devoir se prononcer, loin des conciliabules de l'Eurogroupe, ou des réunions quotidiennes du FMI... Il va devoir montrer sa capacité à s'unir dans une logique que marquera cette unité si précaire, dont certains imaginent déjà la fin maintes fois annoncée.
« Ils nous menacent et nous terrorisent, ils nous disent que si notre peuple se redresse et vote contre le mémorandum, eh bien, la situation serait encore pire que celle dans laquelle ils nous ont conduit. Ils nous disent que la Grèce risque de sortir de la zone euro. Nous répondons : la Grèce restera dans la zone euro, car à partir de lundi, nous mettrons fin au mémorandum ». Alexis Tsipras est jeune politicien, il sait que casser une logique suppose une autre logique, il sait que celui qui ne pourra pas porter de solutions deviendra éphémère et perdra toute bonne chance de conserver sa plus belle force: l'espoir de tout un peuple! Place Omia, les drapeaux rouge flottent, souhaitons juste que la gauche radicale n'y fasse jamais couler un autre rouge... Une révolution est un acte qui inspire un idéal démocratique, rien d'autre que l'espoir d'un peuple... A suivre.





Photographie: Tous droits réservés

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