Exclusif: Luxembourg et son "Livangegate" ...Au stade de la justice!
" Livangegate" ... au stade de la justice!
Le Luxembourg est bien cet état si vertueux par les qualités de sa place financière aux dimensions internationales, toujours plus grandes ... en optimisation fiscale. Depuis peu, il esquisse le projet ambitieux d'un code de déontologie. Un pays qui voulait aussi se doter d'une véritable "dream team" dans... le football ! Pour ce faire, l'état et quelques promoteurs s'étaient lancés dans un ambitieux projet de "Stade national". Quoi de plus normal pour une démocratie européenne qui sait aussi vouloir compter sur certains futurs grands noms dans le sport. A l'image d'un Monaco, Luxembourg s'est dit pourquoi ne pas transformer l'essai... en allant droit au but! Réfléchir à cet ambitieux projet qui puisse allier performances sportives et donc économiques. "Le business modèle d'un tel projet suggère le montage d'une opération qui soit capable de porter un investissement colossal, qui d'infrastructures spécifiques d'état, accès routiers..., doit pouvoir associer par implémentation, un maximum de partenaires privés." En Suisse on maîtrise plutôt bien ce genre de projets. Adossant en général des centres commerciaux de type "outlet" voir toutes autres grandes surfaces ou opérations capables de créer les indispensables synergies économiques.
A Luxembourg tout semblait annoncer une telle opération, celle qui repose sur un équilibre intelligent, parfait précisera l'économiste. Mais ce n'était pas sans compter sur des rivalités qui loin de l'intérêt général, se sont invitées dans les débats. De la Chambre des députés, aux tribunaux, aux conciliabules éphémères ou officieux. Pour certains, on évoquera même: "La piste d' un présumé face à face -tendu- sous couvert d'intérêts si particuliers..." En rien différents à certaines autres "affaires d'états" du genre identifiées au sein de l'Union européenne. Il semble que soit clairement reprochées à certains membres du gouvernement certaines "légèretés sur les notions de respect avec les conflits d'intérêt". L'aménagement du territoire est bien souvent le lieu commun des plus grandes affaires de corruption "passive ou active" comme le souligne la conclusion des principaux rapports des nombreuses organisations non-gouvernementales. Affaires qui sont en général le point de rencontres "inévitables" d'intérêts privés et donc si particuliers... Avec parfois même, la justice le démontrant assez souvent, " L'entremise d'un pouvoir politique qui peut tenter faire place à d'étranges consensus, loin des rivalités habituelles, celles de la façade d'une arène politique avec le jeu des débats."
Souvent, elles aboutissent -de fait- à un travail de justice qui peut se perdre dans un véritable labyrinthe. "Celui d'une absence de preuves irréfutables, dont il faut reconnaître l'amère complication pour les parquets chargés d'instruire tels dossiers..." En France, en Allemagne, "On préfère dans certains cas -douteux- s'orienter directement vers les travaux d'enquête parlementaire. Opération qui permet en général de faire force aux témoignages des différents intéressés, qui auditionnés -y compris en public, mais pas nécessairement- peuvent ainsi s'en ouvrir de la façon la plus directe qui soit!" en répondant directement à leurs interlocuteurs, c'est à dire des élus qui composent la dite mission parlementaire. L'exercice a le mérite de préparer, voir accompagner ou éviter le travail de la justice sans jamais vouloir frôler l'immixtion "dès lors que cette même mission est composée de façon équitable, pragmatique au regard de ses attributions".
En général les pouvoirs d'une mission se fondent plus sur une participation volontaire des témoins, "qui rarement s'y refusent du fait de l'impact de telles missions parlementaires... " Ne pas confondre commission d'enquête, et mission d'information parlementaire. Pour comprendre, à Luxembourg, on semble, -toujours selon certains observateurs locaux- s'orienter vers une présumée affaire de rivalités qui pointerait bien plus "un -présumé- bien peu original système... de clientèlisme". Certains sont dans la tentation de conclure en une "Présumée scabreuse opération de retour d'ascenseur avortée..." on peut toujours se poser la question, cependant seule la justice "devra bien enquêter, auditionner, délimiter pour -définir le périmètre réel- des responsabilités acquis à l'affaire en question". L'intérêt de la démocratie luxembourgeoise serait bien de "s'assurer qu'aucunes pressions puissent s'avérer comme l'alpha et l'oméga d'une attribution d'accord gouvernemental", des fameux marchés ou s'implique l'état. En somme, il faudra bien comprendre si les accusations portées publiquement par l'opposition gouvernementale ou des tiers identifiés ou identifiables sont biens fondées, et dès lors si elles caractérisent ou pas, une faute... Et plus important, laquelle! La question reste posée. "Dans le cas précis d'un délit pénal peut-être? " ...Qui lui même imposera bien d'entreprendre "le besoin de poursuites pénales avec peut être des possibles notions d'extorsion, pressions, menaces, intimidations... Pour peut être aboutir vers un délit caractérisé de favoritisme, délit d'initié(s), tentative de corruption caractérisée..." (?) L'éventail est inépuisable en la triste matière!
Le premier ministre luxembourgeois monte au créneau... Exigeant qu'on lui demande de démissionner si d'aventure serait démontré l'implication d'un membre de son gouvernement, voir lui même. Selon certaines sources et avis: Jean-Claude Juncker est un de ses rares dirigeants européens qui totalisent la plus grande carrière au service d'un état comme chef d'un exécutif gouvernemental et par ailleurs, dirigeant -sur le départ- de l'Eurogroupe. Au niveau européen, on imagine mal cette personnalité "se perdre dans de telles présumées pratiques, et finalement sur le tard." En tous cas "pas de la façon grossière et à peine voilée comme cette potentielle maladresse suggérée par certaines allégations de détracteurs du dossier."(...) "On perçoit plus un règlement de comptes politiques, des cassettes de conversations téléphoniques privées arrivent à RTL Group de façon anonyme, des courriers et documents privés traîneraient en masse sur certains bureaux de dirigeants politiques, des dossiers, alors qu'un certain bon sens suggère en la matière in fine, de se tourner prioritairement vers la justice, mais logiquement pour un élu, dès le départ de l'affaire, ....et non pas six années plus tard!" (...) " C'est un avis, mais il a le mérite de marquer l'ambiance actuelle, on voit bien que la vérité est comme cette bulle d'air au fond de l'eau, un jour ou l'autre, elle remonte à la surface... Aujourd'hui, Nous y sommes peut-être..." Cependant, il semblerait déjà acquis -pour certains autres observateurs- "Que le promoteur, Guy Rollinger, ou son -présumé- entourage, serait plutôt prompt et donc en mesure de démontrer que des -présumées- pressions, ou menaces- soient à mettre au compte des relations d'affaires liées dans le montage du projet, son évolution, son issue actuelle." "Celui qui s'était vu accepter -en partie-, y compris par concours de la justice puis finalement refuser un projet initial, -dit de Wickrange I- devait donc se retrouver adossé "-de fait-" au devenu projet de "Stade National" -dit de Livange-". Ce qui pour certains observateurs, ne serait en fait finalement que "l'unique - présumé projet- de certains politiques "aux affaires" et d'un "proche", qui serait avant tout "ami promoteur de son état", -présumé rival-, à savoir l'homme d'affaires Flavio Becca." Personnage connu pour certains liens d'affaires ou amicaux avec certains milieux sportifs, et soyons clairs, politiques... "Il est très facile de nous dire après coup que Flavio Becca n'était pas informé (dés le départ) des orientations réelles du gouvernement pour son objectif sur le projet final de "Stade national". En général, si on se fait avoir, on est statistiquement souvent le dernier informé" Nous précisera notre source avec un brin d'humour...
Pour comprendre, certains observateurs luxembourgeois et amis s'interrogent et imaginent déjà -un présumé- potentiel shéma type d'une autre affaire. Il faut les comprendre, l'actualité annonce de tels rebondissements, ils se posent de multiples questions...
Dans cette autre affaire, on devait comprendre que:
-(Evocation)- "Le promoteur a" et son projet initial serait floué au profit du "promoteur b", qui lui bien informé des objectifs de "l'Etat X", aurait bénéficié (-logiquement comme initié -) des informations utiles sur un futur autre projet qui serait rendu public bien plus tard... (assez tard pour que le "promoteur a" n'y voit que du feu...) Alors que "le promoteur a" ayant abandonné son projet initial pour devoir comprendre avoir été invité à s'adosser à l'autre grand projet, pour -finalement- ne devoir satisfaire que le "promoteur b" et ce en plein accord avec le gouvernement, voir certains de ses membres... Et donc ce qui pourrait faire penser en une "stratégie taillée sur mesure pour l'unique promoteur b" en accord avec "l'état X". Selon une de nos sources.
D'abord un constat, nos sources locales semblent confuses sur le projet, son évolution, il semble que tout et son contraire circule dans cette affaire. On voit bien se profiler une affaire à étages...
Bon soyons sports, les initiés, eux, comprendront toujours mieux ce genre de shéma... Pour notre part, nous nous risquerons jamais à considérer une thèse plus louable ou réaliste qu'une autre... Pour Finance Offshore, c'est bien à la justice de faire son oeuvre! Elle qui se doit être toujours empreinte d'équité, logiquement plus que nos amis qui vivent cette affaire comme beaucoup de citoyens luxembourgeois, c'est à dire avec une très logique passion. Au point de devoir oublier s'accorder une certaine hauteur de vue par rapport aux évènements qui se compilent...
Au départ, pour revenir à Luxembourg, il serait imprudent voir malhonnête de conclure à l'exercice d'une seule thèse sur tout autre shéma... encore possible. Pour ce que nous pouvons en comprendre, l'entrepreneur luxembourgeois en question disposait bien d'un terrain dans une commune du pays non loin du fameux futur projet final de "Grand stade national". Il souhaitait y bâtir un audacieux complexe immobilier qui dans un mix plutôt intelligent économiquement, ...offrait logements et commodités dont certaines surfaces commerciales... L'homme dispose d'une solide réputation dans la construction et la promotion immobilière dans le pays. Comme bien souvent, il fallait là aussi faire logiquement consensus entre intérêts privés et l'intérêt général. Comme par exemple la politique d'aménagement du territoire, telle que actée par le pouvoir de ce pays... Mais aussi au niveau local et donc communal. Alors que certains s'interrogent toujours sur la dimension du projet initial en question, d'autres vous diront, qu'il serait inconcevable que l'état ne puisse être enclin à donner pleinement son avis sur un projet d'une telle ampleur. C'est sans compter l'impact sur l'environnement, le voisinage... En fait les habituelles enquêtes qui font ou défont un projet... Démontrant ainsi sa cohérence, ou finalement peut -être, tout simplement son incohérence...
Pour Finance Offshore, "à ce stade de l'affaire", la seule chose qui pourra nous paraître bien étrange dans cette affaire, c'est cet aveu d'un ministre qui fut capable de prendre un jour son téléphone pour contacter une banque à la demande (supposée) expresse d'un promoteur (Rollinger), "S'assurant que ce dernier disposait bien de conditions correctes, notamment sur un taux de son crédit qu'il jugeait... trop élevé!" Il faudra nous repréciser la notion d'immixtion...
Pour l'heure, à la Chambre des députés du Grand-Duché de Luxembourg se sont 39 voix contre la résolution pour établir une "commission d'enquête" et seulement 21 pour. Il n'y aura donc pas de commission parlementaire, comme quoi tout le monde ne semble pas être si choqué à Luxembourg... Démocratie exemplaire qui devra finalement se contenter quand même -et pour l'instant- " d'une enquête préliminaire du parquet." de quoi nous rassurer à quelques jours de la fête nationale, occasion d'oublier si mauvais climat...
A suivre...
Pour mieux comprendre, rapide chronologie par la presse luxembourgeoise:
La chronologie de cinq années d'imbroglio
Juillet 2007 : le ministre des Classes moyennes de l'époque, Fernand Boden, informe le gouvernement sur une demande d'autorisation pour un centre commercial de 31 000 m2 à Wickrange.
Août 2007: le ministre accorde son feu vert à Wickrange après que la surface commerciale a été ramenée à 22971m2.
Août 2008 : alors que l'opposition contre le projet Wickrange prend de l'ampleur, le ministre de l'Intérieur, Jean-Marie Halsdorf, introduit devant le tribunal administratif un recours en annulation contre l'autorisation de bâtir délivrée par le bourgmestre de Reckange-sur-Mess.
Décembre 2008: le tribunal administratif déclare irrecevable le recours introduit par le gouvernement. Par la suite, le gouvernement décide de ne pas recourir à un article de la loi communale qui prévoit que le Grand-Duc peut annuler des actes contraires à l'intérêt collectif.
Février 2009: le gouvernement annonce qu'une partie de la surface commerciale prévue à Wickrange sera transférée sur le site de Livange, où doit être construit un nouveau stade national de football, accompagné d'un grand centre commercial.
Avril 2009 : dans une lettre confidentielle, dévoilée fin septembre 2011 par le Mouvement écologique (Méco), le gouvernement annonce aux promoteurs Guy Rollinger et Flavio Becca qu'il soutient fermement le projet de Livange.
Mai 2009: les deux promoteurs affirment avoir trouvé un accord pour réaliser le projet ensemble. Guy Rollinger trouve également un accord pour dédommager son partenaire initial, ING Real Estate.
Juillet 2010: le gouvernement adopte les masterplans pour Livange et pour le projet baptisé «Wickrange 2». Ce nouveau projet du promoteur Guy Rollinger prévoit des logements, des bureaux et des surfaces commerciales.
Octobre 2011: une lettre confidentielle publiée par le Méco oblige le gouvernement à s'expliquer dans une réunion conjointe et publique de plusieurs commissions parlementaires. Une première au Luxembourg.
À la fin du mois, la commune de Roeser décide d'annuler la procédure de reclassement des terrains devant accueillir le projet Livange. La section locale du LSAP, qui a perdu sa majorité absolue aux élections communales du mois d'octobre, s'accorde avec le CSV sur un référendum communal pour décider de la suite du projet.
Janvier 2012: le gouvernement annonce avoir trouvé un accord avec Flavio Becca pour réduire la surface commerciale à Livange.
Mai 2012: le projet Livange semble mort après l'annonce du gouvernement qu'il n'investira pas d'argent public dans les infrastructures annexes. De son côté, Guy Rollinger annonce vouloir citer Flavio Becca en justice.
Juin 2012 : s'appuyant sur un avis juridique et plusieurs documents, le DP et déi gréng émettent des accusations de chantage et de corruption contre certains membres du gouvernement.
Juillet 2007 : le ministre des Classes moyennes de l'époque, Fernand Boden, informe le gouvernement sur une demande d'autorisation pour un centre commercial de 31 000 m2 à Wickrange.
Août 2007: le ministre accorde son feu vert à Wickrange après que la surface commerciale a été ramenée à 22971m2.
Août 2008 : alors que l'opposition contre le projet Wickrange prend de l'ampleur, le ministre de l'Intérieur, Jean-Marie Halsdorf, introduit devant le tribunal administratif un recours en annulation contre l'autorisation de bâtir délivrée par le bourgmestre de Reckange-sur-Mess.
Décembre 2008: le tribunal administratif déclare irrecevable le recours introduit par le gouvernement. Par la suite, le gouvernement décide de ne pas recourir à un article de la loi communale qui prévoit que le Grand-Duc peut annuler des actes contraires à l'intérêt collectif.
Février 2009: le gouvernement annonce qu'une partie de la surface commerciale prévue à Wickrange sera transférée sur le site de Livange, où doit être construit un nouveau stade national de football, accompagné d'un grand centre commercial.
Avril 2009 : dans une lettre confidentielle, dévoilée fin septembre 2011 par le Mouvement écologique (Méco), le gouvernement annonce aux promoteurs Guy Rollinger et Flavio Becca qu'il soutient fermement le projet de Livange.
Mai 2009: les deux promoteurs affirment avoir trouvé un accord pour réaliser le projet ensemble. Guy Rollinger trouve également un accord pour dédommager son partenaire initial, ING Real Estate.
Juillet 2010: le gouvernement adopte les masterplans pour Livange et pour le projet baptisé «Wickrange 2». Ce nouveau projet du promoteur Guy Rollinger prévoit des logements, des bureaux et des surfaces commerciales.
Octobre 2011: une lettre confidentielle publiée par le Méco oblige le gouvernement à s'expliquer dans une réunion conjointe et publique de plusieurs commissions parlementaires. Une première au Luxembourg.
À la fin du mois, la commune de Roeser décide d'annuler la procédure de reclassement des terrains devant accueillir le projet Livange. La section locale du LSAP, qui a perdu sa majorité absolue aux élections communales du mois d'octobre, s'accorde avec le CSV sur un référendum communal pour décider de la suite du projet.
Janvier 2012: le gouvernement annonce avoir trouvé un accord avec Flavio Becca pour réduire la surface commerciale à Livange.
Mai 2012: le projet Livange semble mort après l'annonce du gouvernement qu'il n'investira pas d'argent public dans les infrastructures annexes. De son côté, Guy Rollinger annonce vouloir citer Flavio Becca en justice.
Juin 2012 : s'appuyant sur un avis juridique et plusieurs documents, le DP et déi gréng émettent des accusations de chantage et de corruption contre certains membres du gouvernement.
Source: "Le Quotidien" premier journal francophone du Luxembourg.
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