Crise au Canada, le Québec incapable de financer ses étudiants!


   "Face à face!"

Montréal vit son "Printemps érable", le Québec se fait fort d'être l'exception en Amérique du Nord...
Ce modèle économique qui fait référence dans la sphère financière internationale, assurait "plutôt mieux des frais de scolarité jugés modérés." Souvent très proches des niveaux européens et si différents du reste du Canada qui lui, "fonctionne avec les tarifs américains". Un modèle  en moyenne  de plusieurs dizaines de milliers de dollars par année.   "On s'en prend à toute une génération, on lui inflige une augmentation de près de 82% en sept ans!" soit le record absolu pour un état considéré comme un des plus riches de la planète par l'OCDE.
Le gouvernement du Québec ne veut plus assumer cet effort, il promet une loi pour refondre la politique des universités: "Un mépris total de la jeunesse, sacrifiée sur l'autel des orientations scabreuses d'un pouvoir politique qui s'aveugle coûte que coûte." La sphère financière internationale note un sérieux gâchis sur le modèle macroéconomique du Québec: "Une réforme utile, mais sans efforts de concertation, aujourd'hui clairement contre productive."

Charest... pas!
Les jeunes sont en alerte depuis 100 jours de manifestation! Ils sont conscients de la difficulté que va représenter cette nouvelle logique: "Le nouveau modèle économique sera bien celui d'une différenciation des classes sociales, l'inclusion sociale sera la première victime!" (...)"...D'un côté les riches, de l'autre, le reste!" (...)

"Notre modèle était celui de l'Europe, reposant sur la stricte égalité des chances, puis à force d'augmentation, on réduit le champs égalitaire de chaque citoyen étudiant! Une honte, on accepte les exploitations du pétrole bitumineux en sacrifiant l'avenir écologique de nos générations et celles du futur, maintenant on s'attaque à notre système éducatif qui doit permettre à chacun de préparer son avenir, l'incompréhension de la posture du gouvernement se fait grandissante, inadmissible!"

Ce sentiment est partagé par nos nombreux relais dans la finance à Montréal: "Trop c'est trop, un mai 68 ici? Laissez nous rire!  Jean Charest est clairement poussé vers la sortie, ...un n'importe quoi comme jamais vu ici! " (ambiance) "Sa loi spéciale est une honte intégrale, portant atteinte aux droits fondamentaux, une loi pire que l'augmentation des frais de scolarité!"


La Classe!



Etudiants dont le syndicat "La classe" (la bien nommée) était pourtant partant vers le dialogue, "Jean Charest prend les jeunes pour des cons (dans le texte!), jouant la montre avec une méthode politique suicidaire..."  Le texte restreint le droit de manifester et prévoit de lourdes amendes pour les contrevenants: de 1 000 à 5 000 dollars canadiens (770 à 2 850 euros) pour les personnes et de 25 000 à 125 000 dollars (19 260 à 96 320 euros) pour les organisations qui appelleraient à manifester ou organiseraient des rassemblements sans l'accord des autorités.

"Loi spéciale adoptée par le Parlement de la province canadienne vendredi, à la demande expresse du premier ministre!"

"Si obéir à cette loi injuste équivaut à renoncer à nos droits, nous ne le ferons pas", a déclaré mardi Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de la CLASSE. Cette Coalition large de l'association pour une solidarité syndicale étudiante a annoncé son intention de ne pas respecter le texte. "Si ces pratiques nous valent des poursuites pénales, nous ferons face à ces poursuites".
Au cours de la trentaine de manifestations qui ont déjà eu lieu, des incidents ont été déplorés, souvent "...le fait de casseurs!". Parfois dépassées, les forces de l'ordre ont répliqué de façon "très dure" aux manifestations décrétées "illégales", marquant le sentiment renforcé d'injustice des étudiants.

"A présent les gens vont manifester contre la loi 78, pas seulement contre la hausse des frais de scolarité,  c'est toute la démocratie au Québec qui est remise en question!"

Gâchis!

Dans les sphères informées du gouvernement, on ne cache pas son inquiétude: "Le paradoxe visible est bien cette campagne médiatique pour promouvoir le pétrole bitumineux dans le pays, et l'image catastrophique de la gestion du conflit étudiant à l'étranger!"...    Selon certains analystes financiers, les retombées médiatiques seraient lourdes de conséquences sans compter le risque "...d'un déplacement de curseur de la crise estudiantine vers des considérations plus générales."  Un gâchis annoncé...  


A suivre.





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