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Congo/Elections: La nouvelle RDC, un modèle éthique pour l'Afrique? (Exclusif)





          République démocratique du Congo: "Un regard plein d'espoir!"

       
L'histoire de la république démocratique du Congo (RDC) est-elle vraiment ce futur modèle d'une possible démocratie éthique?  La question reste posée, alors que le pays est enferré dans une normalisation de ses fondamentaux, "Finance Offshore", premier site de l'espace francophone international sur la finance offshore s'intéresse au dossier en s'invitant dans le débat politique des actuelles élections.

La communauté financière internationale observe cette nouvelle partition qui se joue entre inquiétude et résignation, ceux qui sont souvent accusés de tirer un certain profit des troubles du pays, n'hésitent plus à monter au créneau pour dire leurs vérités...

Parler de la RDC (république démocratique du Congo), s'est s'intéresser au nerf de la guerre, c'est à dire les richesses de ce pays qui cumule le triste avantage de disposer de nombreuses et précieuses matières premières dans un environnement instable politiquement, économiquement et donc ...humain.  Un pays qui peut se prévaloir de disposer d'autant de réalités que de vérités, pour certains, en bonne voie, pour d'autres,  inscrit dans un véritable jeu de dupes.  Bien que riche de ses nombreuses ressources naturelles, le peuple s'enfonce dans une misère toujours plus grande.  Le pays est dans une logique improbable de normalisation,  "Ce n'est pas tant par les efforts de ses rares acteurs de la vie civile et publique, voir tout autant indispensables, que ceux de ces quelques rares acteurs économiques étrangers qui répondent véritablement aux standards internationaux, éthiques, et comme pour la finance, en possible logique de normalisation. Ici la logique de la rentabilisation reste acquise au modèle néo-colonial... Un modèle clanique qui fonctionne en pilotage automatique, sans véritablement se rechercher un pilote, toujours plus loin de l'image d'un véritable chef d'état digne de cette appellation! On passe d'une dictature de MOBUTU à celle d'une dictature édulcorée d'un Kabila, sans jamais atteindre l'idéal d'une démocratie."   La RDC doit se reposer sur un nouvel équilibre, mais peut-on faire du nouveau avec des règles d'un autre âge? Peut-on porter un espoir avec des recettes qui s'étiolent, maintes fois soulignées pour  leurs nombreuses carences, devenues à l'international comme notoires incohérences? "Le plus compliqué dans ce pays, c'est la formidable pratique d'une corruption érigée en quasi modèle de vertu. Ici on tient un double langage permanent, en public on parle "redistribution des richesses", en privé, un travail sous cap,  instrumentalise toutes les relations entre les différents acteurs de cette partition..."(...) "Ils sont nombreux et divers, la situation géologique du pays croise la réalité géopolitique dans un ensemble explosif, qui tient souvent bien plus à un fil, ou bien plus encore à des ficelles toujours plus grosses..." Comme celles des nouveaux seigneurs de la guerre qui perpétuent les vraies fausses transitions démocratiques? "...maintes fois avortées dans le ventre d'une démocratie à l'agonie qui se doit crier famine!"

Une république de marionnettes? 

"Ici pour avoir bonne mine en politique, il faut faire des recettes...", et la recette justement, ce sont les mines et ses nombreuses concessions, celles qui font  l'histoire de cette démocratie, mais  "...parfois la défont tout autant!".  Dans ce pays chacun veut "sa" part de " la galette ", autrefois extensible, aujourd'hui "se resserrant telle une peau de chagrin, les investisseurs ne veulent plus perdre des plumes! Il faut dire que d'importants revers en RDC laissent -encore-  des traces..." 

De tentatives louables en renoncements successifs, il y a une réelle malédiction sur ce pays. Un extraordinaire concours de circonstances qui voit à présent ses réalités "toujours plus décrétées en bourses, bien qu'ici, faisant parfois force de bonnes volontés, on monte courageusement au créneau pour sortir de la panade, mais c'est bien la bourse, qui nous redescend à la cave!..." Car dans les salles des marchés, on y réfléchit à deux fois! L'instabilité du pays fait peur et logiquement, fait toujours plus réfléchir... comme  tous ceux qui voyaient "la bonne affaire dans la RDC!". Du coup , on s'intéresse bien plus aux nombreuses enquêtes d'ONG internationales qui ne manquent pas de souligner les nombreuses atteintes aux droits de l'homme, "...y compris sur les conditions de travail dans les mines qui pour la plupart sont  des joint-ventures aux capitaux étrangers..." et plus pragmatiquement, à cet ensemble d'approximations des autorités qui sont dans l'incapacité flagrante de sortir de ce modèle "...à bout de souffle!" Il faut que le pays travaille dans un esprit de concorde, puisse mettre enfin en place "des commissions salutaires ouvertes aux observateurs de la communauté internationale, pour que la constitution de cette république  -enfin- dispose d'un plein respect des lois" sur "la bonne conduite qui devra faire force aux recommandations des différentes institutions internationales", une constitution remaniée qui donnera la ligne directrice au retour d'une véritable "...concorde nationale, démocratique!" 

Un indispensable objectif qui devra permettre " ...la fin d'un certain gâchis!", celui qui plombe toute la démocratie, son peuple, et finalement plus grave pour l'avenir immédiat, " ...les nombreux acteurs financiers qui s'impatientent de voir une sortie vers le haut!"

"L'intérêt est collectif, il n'est pas impossible, les modélisations  macro-économiques sont formelles, en RDC, on pourrait faire un modèle...  pour toute l'Afrique!" Pour ce faire il faut justement "... que l'équité devienne un axe de réflexion collective",(...)  "Il en coûtera certainement beaucoup à ceux qui devront lâcher et donc faire de multiples concessions, mais il n'est pas impossible que tous les acteurs s'y retrouvent à bon compte!"(...)"Sans cette initiative, il faut s'attendre au pire, la RDC ne pourra survivre aux faux-semblants!"(...) "On pourrait se prendre à rêver d'une opération  qui impliquerait des institutions internationales qui conseilleraient et encadreraient une opération d'envergure pour mettre à plat toute la situation. Mais comment y croire encore, des essais avec des organismes internationaux sont parfois initiés, mais très rapidement sacrifiés sur l'autel d'intérêts... très  particuliers! "


Casino

Il est clair que pour les marchés, miser sur une instabilité perpétuelle, place un curseur  dans une logique toujours plus risquée.  Comme on le dit au Congo: "Nos investisseurs ne veulent plus partir en croisière sur barque qui prend l'eau..." et pour cause... Si le pays fait ce travail de vérités, il aura un certain retour sur investissement, pour l'heure, " ...à part quelques acteurs dédiés qui font force à l'histoire même de cette république, il n'y a pas de réelles ouvertures notables". Il faut une organisation qui puisse sortir de la logique d'un certain pillage érigé, volontaire...    Drame organisé comme une règle qui fige l'histoire d'un peuple dans cet immense gâchis, toujours plus grand. "Les analystes se posent souvent la question de la logique de la RDC, il n'est pas rare de conclure à un résultat catastrophique", on peut d'ailleurs lire des rapports confidentiels d'analystes financiers toujours plus édifiants: "Investir dans la RDC, c'est jouer au casino, ni plus, ni moins, et comme tous les jeux de roulettes, un jour sa passe, l'autre, la roue vous écrase la..........!" (...) "La république est loin de faire tous les possibles pour s'en sortir, elle donne l'illusion avec quelques gages, rien de plus! Le courage n'est pas encore le modèle acquis..."(...) Il faut un plan d'infrastructures, travailler sur l'efficience des réseaux de communication, un comble que de voir un pays si grand toujours enclavé, s'attaquer aux problématiques de l'intégration sociale, l'éducation doit redevenir la priorité, la santé, et le droit des travailleurs doivent devenir les objectifs de ces échéances démocratiques." Le pays revient de loin, mais comme le soulignent des experts: "La RDC peut devenir un modèle pour l'Afrique, il y a un formidable potentiel,  "... les matières premières ajoutées au capital humain d'une démocratie toujours plus impatiente de renaître?

La république démocratique du Congo, c'est aussi  l'histoire liée au royaume de Belgique mais pas seulement... "Une époque révolue, mais il n'est pas interdit de faire bonne place à ce qui marchait ou peut encore représenter un socle en partie stable, car sans savoir d'ou l'on vient, il est bien difficile de savoir ou aller!" Formule bien évidente en occident, mais en Afrique, on peut rarement construire sans une thématique fédératrice, " ...l'image d'une puissance passée peut jouer dans les esprits!" (...) "Le grand paradoxe de la RDC, c'est bien son histoire, celle d'une véritable boîte à outils qui mélange des hauts et donc des bas... La référence à la Belgique enferme parfois les esprits dans le débat du "néocolonialisme à géométrie variable", l'esclavagisme est un mot qui revient souvent! Les nouvelles élites ne manquent pas d'entretenir cette vérité historique, mais dans la coulisse, ces mêmes gens roulent pour qui?"(...) Ici des gens, comme Forrest, (un nom qui revient souvent dans les discussions), sont parfois marginalisés dans cette image, pourtant, autre grand paradoxe, " ....ce genre de "clans" traversent toujours les nombreuses révolutions du pays, il doit y avoir une raison, pas seulement historique." (...)  La difficulté, serait de savoir ce qu'on peut gagner " ...sans jamais vouloir savoir ce qu'on se refuse à perdre !"(...) "Même si l'homme d'affaires (comme peut l'être Forrest) est bien  loin de représenter un bilan négatif pour le pays, il est un parfait partage entre fascination, et l'exemple d'une certaine "mainmise" sur les fondamentaux de ce pays. Ici c'est en partie l'histoire de Forrest, qui par l'extrême longévité de ce nom lié à l'histoire matricielle du Congo,  non loin, ce sont d'autres grands groupes internationaux qui font force d'immixtion dans le jeu politique de ces  partitions... toujours plus évidentes." (...)"Une entreprise économique dans cette partie du monde, c'est bien souvent un jeu de cruels partages pour préserver l'image d'Epinal  d'une démocratie réelle, la RDC doit revenir à un équilibre qui doit permettre le retour à l'équité. Si Kabila veut sortir son peuple avec la même sincérité que supposent ses premières actions ainsi affichées, il y a un boulevard royal pour les réformes!"


Faut-il croire aux belles paroles?

La difficulté de la RDC, est bien celle d'un état qui "...conjugue différentes réalités sociétales!",  d'un état qui frise parfois l'irrationnel, "tenir toutes ces réalités dans un ensemble cohérent" (...)  " ...ne se fera jamais par décret!"  Pour entrevoir une sortie vers le haut, il faut que les élites regardent vers ce même haut, un certain renoncement aux facilités devenues coutumes. Le ciment de cette république est son peuple, l'avenir, incontestablement ses enfants, leur éducation... Pour les économistes, les analystes en salle des marchés, l'équation est bien moins évidente, ce sont pour l'instant les "warning" qui tiennent le haut d'un certain pavé... "On voudrait bien croire en si belle fable, mais rien ni personne de crédible pour nous rassurer!", le jeu de la mondialisation et ses nombreux effets pervers touchent plus que jamais "la nouvelle" RDC. "C'est faire honneur à ceux qui dans un certain quotidien, se battent courageusement en RDC,  sans relâche vers cet objectif, (une démocratie exemplaire) il n'est pas inutile de leur dire qu'en Europe, contrairement aux idées reçues en RDC, dans des salles de marchés, on regarde avec attention la place qui leur sera réservée dans cette nouvelle redistribution des cartes!" Nous savons aussi qu'en RDC, une majorité silencieuse, composée de brillantes personnalités sont écartées des cercles du pouvoir." (...) "Qu'ils se rassurent, la situation économique mondiale est telle, qu'ils nous sera difficilement possible de faire l'impasse sur ces nombreuses vérités... (...) Les tristes effets de la crise de 2009 et ses suites, (ndlr: crise mondiale, crise des matières premières du précédent "yoyo" du cuivre, du cobalt... De nombreux actionnaires ou fonds de pension devaient boire la tasse!) nous ne feront pas l'impasse sur ces approximations qui resteront d'autant plus cuisantes dans les mémoires... pour ce qui est de la RDC, les investisseurs responsables passeront aux cribles ses nouvelles attentes, ...à bon entendeur!" Le modèle de coalition sous l'égide de la Communauté internationale que porte Joseph Kabila semble toujours plus se résumer dans un partage du pouvoir avec des ex-seigneurs de la guerre et certains pouvoirs locaux, "Ce qui devait faire sa force sera bien sa principale faiblesse, chacun campe sur son pré-carré!" Sans prise de conscience, une logique qui ne tiendra pas longtemps...    


Optimisme?



Comment les médias locaux traitent-ils la question des ressources naturelles? Dans ses recherches, "FINANCE OFFSHORE" s'est logiquement intéressé au traitement médiatique de la question. Dans un communiqué en date du 24 novembre 2011, l'ACP (Agence congolaise de presse) fait son "bilan" de la problématique...


COMMUNIQUE DE PRESSE (ACP)

Les ressources naturelles, une véritable chance et une source de conflits pour la Rdc...


Kinshasa, 24/11/2011 / Economie

Les ressources naturelles constituent un enjeu majeur sur lequel se joue le destin de la République démocratique du Congo.
« Les ressources naturelles sont une véritable chance pour la République Démocratique du Congo et une source persistante des conflits et des guerres dans la région des Grands Lacs », a déclaré mercredi le coordonnateur national de la Conférence internationale sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la région des Grands lacs, Beaudouin Hamuli Kabarhuza.

M. Hamuli a fait cette déclaration lors de la clôture de l’atelier des journalistes sur la lutte contre l’exploitation illégale des ressources tenu du 22 au 23 novembre dans la salle de conférence de l’Eglise du Christ au Congo.

L’orateur a invité les journalistes congolais à s’approprier le protocole sur la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles, du 30 novembre 2006, qui recommande aux Etats membres de disposer librement de leurs ressources naturelles.

Il a insisté sur le fait que tout contrat d’investissement portant sur les ressources naturelles respecte scrupuleusement le principe de souveraineté et les lois de chaque Etat membre. « Tout contrat doit respecter les dispositions du présent protocole, l’Acte constitutif de l’Union africaine, la Charte des Nations Unies et les instruments juridiques nationaux et internationaux pertinents », a-t-il ajouté.

Le coordonnateur national de la CIRGL a sensibilisé les journalistes à accorder une place de choix dans leurs médias au traitement de l’information sur la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles. Il a estimé qu’il existe un lien entre l’exploitation illégale des ressources naturelles et la persistance des conflits dans la région.

Il a, par ailleurs, préconisé une gestion nationale et responsable des ressources naturelles pour qu’elle puisse avoir un impact sur le bien-être des populations congolaises et dans la région des Grands lacs.

Un enjeu majeur pour le destin de la RDC

M. Baudouin Hamuli a reconnu que les ressources naturelles constituent un enjeu majeur sur lequel se joue le destin de la RDC, en appelant les Congolais à se hisser à un niveau de responsabilité dans la gestion des ressources naturelles de leur pays.

L’or, le coltan, le wolframite et le cassitérite ont alimenté l’économie de guerre dans l’Est de la RDC, a-t-il relevé, indiquant que le jour où les Congolais prendront conscience de l’importance du secteur minier et exerceront un contrôle efficace pour qu’il soit réellement capable de créer des richesses, ils influenceront la marche du monde et exporteront leurs minerais avec une plus-value, sans que les prix ne leur soient imposés en fonction des intérêts des sociétés minières et des mercuriales minières internationales.
Il a invité les médias à un véritable travail de sensibilisation et d’information afin que les acteurs étatiques et non étatiques puissent avoir une meilleure gestion des ressources naturelles pour aboutir à une stabilisation dans la région des Grands lacs.

Seule une gouvernance minière efficace permettra aux Etats des Grands lacs de gagner de l’argent pour assurer le bien-être et le développement dans la région, a-t-il souscrit.



Redistribution des cartes...

Pour de nombreux experts, le partage de la "galette" n'est pas sans poser quelques difficultés pour les investisseurs privés, qu'ils soient institutionnels au "sens très local du pays",  (c'est à dire en fonction de leur longévité sur le territoire), ou de la qualité acquise de leur relation passée avec l'ancien gouvernement, et logiquement,  nouveau gouvernement...

Le partage s'opère entre l'état et ses provinces "aux pouvoirs purement locaux qui dealent en direct avec les nombreux satellites des opérateurs privés".  Gécamines, serait pour certains observateurs un "bras armé" de la partition qui se joue, c'est d'une certaine façon le noyau de cette nouvelle guerre "d'une redistribution actuelle des cartes..." Lire (*en fin d'article)  le communiqué du groupe Malta Forrest est intéressant à double titre, il permet de voir la tension palpable et "les rivalités qui se font jour", de là on peut  "Imaginer des règlements de comptes en cascade, telle est la promesse de ces derniers bouleversements et autres élections..."

Le climat de relative stabilité politique ne serait que pure fiction, dans la coulisse se jouent des intérêts très particuliers, des pressions pointent et il n'est pas rare de voir les premiers effets d'un modèle qui trouve plus que jamais  sa limite... "Le problème, c'est la cible de cette redistribution des cartes, il y a beaucoup de rêves qui prédisent des revers... (....) A force de se perdre dans des conflits, la RDC risque bien de perdre une belle occasion de regagner la confiance des autorités internationales, des acteurs de l'économie.  Il faut trouver un équilibre qui repose sur l'équité. Changer uniquement les acteurs de cette partition pour reproduire les mêmes erreurs serait un bien mauvais calcul..."  

"FINANCE OFFSHORE" ne se risquera pas à vous donner son sentiment sur le fond d'un tel défi, les clefs de cet incroyable destin qui se construit, "au jour le jour"... Cependant, il est intéressant de voir les évolutions de cette république. Imaginer que ce pays serait figé à jamais dans des logiques de conflits serait injuste pour son peuple, qui ne l'oublions jamais, est bien la première ressource naturelle sur laquelle doit miser la RDC... Le fameux capital humain, celui qui ne sert que de triste variable d'ajustement pour asseoir si flagrante injustice.... 

Pour comprendre les conflits qui minent la RDC...


-*Voici les communiqués évoqués par nos sources...

COMMUNIQUÉS/ ENTREPRISE GÉNÉRALE MALTA FORREST (EGMF)...




Lubumbashi, le 2 septembre 2011
EGMF veut poursuivre ses activités au sein de CMSK

Ce jeudi 1er septembre 2011, des rumeurs se sont répandues dans la Ville de Lubumbashi. Celles-ci font état d’une volonté de l’ENTREPRISE GÉNÉRALE MALTA FORREST (EGMF) de céder ses participations dans la COMPAGNIE MINIÈRE DU SUD KATANGA (CMSK) à la GÉCAMINES. La COMPAGNIE MINIÈRE DU SUD KATANGA est un partenariat minier associant l’ENTREPRISE GÉNÉRALE MALTA FORREST et la GÉCAMINES, les deux sociétés en détenant respectivement 60% et 40%.

L’ENTREPRISE GÉNÉRALE MALTA FORREST réfute catégoriquement avoir l’intention de céder à la GÉCAMINES, ni à personne d’autre, sa participation de 60% dans la COMPAGNIE MINIÈRE DU SUD KATANGA.

Par contre, l’ENTREPRISE GÉNÉRALE MALTA FORREST confirme être confrontée à une tentative manifeste de la GÉCAMINES visant à la déposséder de force et illégalement de la totalité de sa participation de 60% dans la COMPAGNIE MINIÈRE DU SUD KATANGA.

Pour ce faire, la Gécamines a été jusqu’à donner des informations fausses et incomplètes, et à manipuler plusieurs magistrats congolais.

Face aux refus répétés de la GÉCAMINES d’engager un dialogue serein, l’ENTREPRISE GÉNÉRALE MALTA FORREST s’est vue contrainte, le 24 août 2011, d’introduire une procédure d’arbitrage auprès de la Cour Internationale d’Arbitrage de la Chambre de Commerce Internationale, à Paris, conformément aux termes du contrat liant les deux sociétés au sein de la COMPAGNIE MINIÈRE DU SUD KATANGA.

L’ENTREPRISE GÉNÉRALE MALTA FORREST espère la reprise de discussions entre partenaires, au sein de la COMPAGNIE MINIÈRE DU SUD KATANGA. En ce sens, l’ENTREPRISE GÉNÉRALE MALTA FORREST appelle la GÉCAMINES afin que cette dernière agisse de manière raisonnée, conformément à la Constitution et aux lois congolaises, de même qu’aux termes du contrat liant les deux sociétés.

L’ENTREPRISE GÉNÉRALE MALTA FORREST fait également appel aux plus hautes autorités de l’État afin qu’ils raisonnent la nouvelle direction de la GÉCAMINES et que cesse cette situation de non-droit, en tous points contraire aux efforts consentis ces dernières années par le Gouvernement de notre pays, la République Démocratique du Congo. Le comportement de la GéCAMINES détériore gravement le climat des affaires dans notre pays et suscite de grandes inquiétudes à l’étranger.

L’ENTREPRISE GÉNÉRALE MALTA FORREST déplore d’autant plus l’attitude de la GÉCAMINES que des investissements sans précédent étaient prévus à court terme. L’ENTREPRISE GÉNÉRALE MALTA FORREST organise le financement d’un très important projet de l’ordre de 250 millions USD dans la COMPAGNIE MINIÈRE DU SUD KATANGA. L’ENTREPRISE GÉNÉRALE MALTA FORREST s’étonne que le GÉCAMINES tente de la déposséder de force et en toute illégalité au moment-même ou nous initions des procédures de financement pour la construction d’une usine métallurgique de haute technologie en République Démocratique du Congo.

L’attitude de la GECAMINES met cet investissement en péril, menace l’emploi direct de 600 personnes et indirect de plusieurs centaines de personnes, sème l’inquiétude dans des milliers de familles au Katanga et parmi les bénéficiaires d’une série de projets sociaux qui bénéficient à tous (écoles, dispensaires, maternité…).



Lubumbashi, le 15 septembre 2011...




Recommandation de l’Assemblée Provinciale du Katanga


L’ENTREPRISE GÉNÉRALE MALTA FORREST (EGMF) a pris connaissance de la recommandation de l’Assemblée Provinciale du Katanga relative « au conflit » opposant le GÉCAMINES à EGMF dans le dossier de la COMPAGNIE MINIÈRE DU SUD KATANGA (CMSK), ainsi que du courrier de son président, son Excellence Antoine Gabriel Kyungu Wa-Ku-Mwanza, au Gouverneur de la Province du Katanga, son Excellence Moïse Katumbi Chapwe.
L’Assemblée Provinciale du Katanga y appelle à une convocation « dans un bref délai » des deux partenaires afin que des « négociations autour d’une table » soient privilégiées, ceci notamment dans le souci de préserver l’emploi.
EGMF souligne la pertinence et la sagesse de cette recommandation, en tous points conforme à son avis et à ses récentes initiatives. L’emploi et la situation sociale au Katanga sont des préoccupations quotidiennes pour EGMF.
EGMF privilégie le dialogue et l’a publiquement répété à de nombreuses reprises ces dernières semaines. Elle répondra favorablement à une invitation en ce sens.
EGMF entend poursuivre ses activités au sein de CMSK et y assurer de nouveaux investissements.
EGMF refuse toute tentative de la déposséder de force et en toute illégalité des 60% des parts qu’elle détient dans CMSK. Cette tentative brutale de la GÉCAMINES est une menace directe pour la réputation internationale de notre pays, la République Démocratique du Congo. Elle décrédibilise les efforts constructifs consentis par les autorités nationales congolaises pour l’amélioration du climat des affaires.
L’attitude de la GECAMINES crée une instabilité socio-économique au Katanga.

Elle met 600 emplois directs et des centaines d’emplois indirects en péril.

Elle inquiète des milliers de bénéficiaires Katangais de nombreux projets sociaux, dans les domaines de l’enseignement et de la santé, financés par EGMF.
Elle empêche la finalisation d’un important projet d’investissement dans une nouvelle usine de traitement métallurgique au Katanga sur lequel EGMF travaille avec d’importants partenaires internationaux.

EGMF continue à espérer que le dialogue puisse reprendre entre partenaires et appelle en ce sens la GÉCAMINES à un retour à la raison. C’est dans cet esprit qu’elle se félicite de la recommandation adoptée par l’Assemblée Provinciale du Katanga.






COMMUNIQUE GECAMINES...

COMMUNIQUE DE PRESSE 
La Générale des Carrières et des Mines Sarl confirme son projet de lancer, en Novembre 2011, les missions d’audit dans les sociétés minières qu’elle a constituées avec divers partenaires et communément appelées Joint-ventures ou partenariats de Gécamines.

Ces missions consisteront en une revue limitée de la bonne application, par ces joint-ventures, des conventions de création d’entreprises qui les lient à Gécamines Sarl. Elles ont été explicitement prévues dans ces accords d’association et seront ainsi exécutées avec le plein accord et la collaboration des partenaires concernés de Gécamines Sarl.

Cette revue limitée des joint-ventures couvrira, notamment, les domaines suivants de leur gestion : les investissements réalisés, le financement de ces investissements, la production, les contrats de fournitures et de prestations de services, la commercialisation de la production réalisée. Elle aura donc pour effet de garantir la meilleure mobilisation possible des revenus de Gécamines Sarl attendus de ses participations.

Il ne s’agira donc pas d’une nouvelle revisitation des contrats de partenariat minier conclus par Gécamines Sarl avec ses partenaires, cette opération étant close depuis l’année 2010.
Pour garantir l’objectivité de ces missions d’audit, Gécamines Sarl a lancé un appel d’offres international auprès des grands cabinets d’audit internationaux en vue de sélectionner parmi eux ceux qui seront chargés d’exécuter les travaux selon les standards internationaux. La sélection des offres reçues va bientôt être finalisée et les choix de Gécamines Sarl seront communiqués à ses partenaires qui avaient, par ailleurs, déjà été avisés des missions de contrôle depuis le mois de Juin 2011.

Fait à Lubumbashi, le 30 septembre 2011

Kalej Nkand
Administrateur Directeur Général



Communiqué de presse: ACP (Agence congolaise de presse).
                                          Tous droits réservés pour tous pays.

Communiqué EGMF: Tous droits réservés pour tous pays.


Communiqué Gécamines: (Source diplomatique). 

                                             Tous droits réservés pour tous pays.
Photographie: Tous droits réservés pour tous pays.


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