Dominique Strauss Kahn: L'Express passe t'il du corbeau au vautour?

"La première de couv, c'est notre gagne pain..."

                                 
Depuis quelques jours, dans nos discussions pointent les derniers effets de l'affaire Dominique Strauss Kahn, vous savez cette personnalité portée modestement  au statut de personnalité de l'année 2011 courant février. Notre site s'intéresse aux questions de la Finance Offshore , sur l'économie et la finance "au sens très large". Dominique Strauss Kahn, comme pour tant d'autres, retenait toute notre attention, ses  qualités d'économiste et son incroyable travail au F.M.I pour réformer avec efficacité un fonds monétaire enferré dans les pratiques d'une organisation supra nationale à bout de souffle... Justement, il restera celui qui donnera ce second souffle  que la crise actuelle nous invite à considérer comme hélas, certes bien tardif, mais au combien salutaire. De nos amicales discussions, il ressort un sentiment général, qui se partage entre gène et incompréhension.


L'ancien directeur général du fonds monétaire international fait l'objet d'une campagne de presse que certains jugent  pour le moins nauséabonde! En effet, Dominique Strauss Kahn est "la cible" du magazine français "L'Express".  Certains penseront que le journaliste Christophe Barbier est "bien dans son rôle", alors que d'autres évoquent déjà l'évolution de la ligne éditoriale du magazine comme celle "d'une mutation d'un corbeau intelligent en véritable...  vautour!" (Ambiance!)

Depuis que le journaliste invite le bon peuple de France à une réflexion attentive, le pays tout entier peut donc comprendre qu'il va donc se sortir de sa bien triste situation: "C'est bien, monsieur Barbier commente la longueur de la barbe de DSK et nous apprend à présent pour le même prix ce qu'est... le "doux" libertinage, que d'efforts pour nous faire comprendre avec détails que dans ce bas monde, la vie privée mérite d'être  ainsi exposée sur "si belle place publique". Plus sérieusement, pour certains, "on voit bien quel est le véritable objectif de cette entreprise", (...)" tout est fait depuis les premières heures (l'affaire de la secrétaire au sein du F.M.I), Christophe Barbier nous évoque avec une parfaite opiniâtreté l'ensemble de tous "les vices cachés du dossier". Sans lui, point de justice en France, cet "auxiliaire rapporté" a donc trouvé sa mission, "salutaire devant l'éternel!"  Dominique Strauss Kahn se retrouve au centre de toutes les rumeurs, pour certains, l'homme qui ne cachait pas ses errements devant la France toute entière rivée devant un journal télévisé à forte audience ne semblerait  plus laisser place au traitement efficient de l'information, "Certains n'hésitent pas à regretter le retour à une même opiniâtreté du journaliste Barbier pour traiter l'affaire Karachi dont les victimes apprécient plus que jamais  les qualités d'enquêteur "cependant à géométrie variable!" (Ambiance II) Sur cette affaire, Christophe Barbier serait bien inspiré pour contribuer à nous éclairer, persévérer et là aussi "peut être" parvenir à nous donner ses vérités."


Vertu

La campagne qui frappe Dominique Strauss Kahn prend une toute autre tournure, on se rend tous compte de cette partition "qui se joue en coulisse..."(...) "De bonne guerre, la presse est bien dans son rôle et se gausse des frasques malheureuses d'un homme acculé, à terre comme jamais! On s'étonnera juste de voir des éléments supposés de pièces de la justice d'un pays comme la France livrés sur un plateau à la vindicte populaire. Une vindicte populaire d'un calendrier électoral "au millimètre". Il est difficilement concevable de voir un traitement de l'affaire qui passe du bras armé de la justice à la main d'une presse qui se voudrait toujours plus engagée dans cette fumeuse "course au Buz". Les propos du journaliste sur la justice sont une édifiante démonstration du peu de cas qui est fait du traitement actuel de l'affaire. Les juges ne pourront qu'apprécier..." (...)   "Monsieur bons points", fait la pluie et le beau temps, en tous cas semble t-il s'en convaincre en large dans ses colonnes. Mais finalement quel intérêt pour un grand News mag de s'engouffrer dans de telles pratiques? Quel signal est envoyé aux lecteurs? Si ce n'est celui d'une véritable entreprise digne de la nouvelle promotion de la vertu! (...) Je suis plié, on balance sur le pedigree des "compagnons d'infortune" de Dominique, mais qui peut prétendre ne pas connaître dans ses amis (à Paris) un voir plusieurs journalistes avides de "bonnes chairs en comité restreint", laisser moi rire, on nous prend pour des cons, DSK est montré comme une "bête de foire", celle qui cristallise toutes les haines, et pendant ce temps...(...) Voici un résumé de ces discussions qui entourent l'affaire Dominique Strauss Kahn, un point positif, "Sofitel Luxury peut respirer, on est passé au Carlton!" On pourrait en rire, mais à force, tout devient lourd, certains journalistes sont dans la surenchère, la presse écrite bat de l'aile, "Alors il faut vendre, et autant ne pas faire l'article à moitié!" Car ce n'est certainement plus un secret pour personne, "La première de couv, ...c'est  notre gagne pain!" Nous souffle un ami journaliste qui s'inquiète de certaines dérives "Je ne suis pas pour le trash, mon métier c'est l'info, celle qui repose sur un travail qui s'affirme par un équilibre loyal entre le besoin de nos lecteurs et la mission d'information. Christophe a le mérite d'aller là ou les autres hésitent encore, mais de là, à perdre pied, on n'est plus très loin. D'ailleurs il faut être clair, il passe un temps toujours plus fou à justifier sa ligne éditoriale, à mon avis ce n'est pas le meilleur gage d'un certain  recul sur son approche très personnel du job. Elle est bien personnelle, en comité de rédaction je me demande vraiment si un large consensus se dégage sur ses papiers. Mais bon, on sait qu'une presse libre et décomplexée donne le change à une démocratie." (...) "Sur les détails, les fameux présumés SMS, je ne sais pas si celà était vraiment utile, DSK est aussi un père de famille, même si je me refuse à faire l'impasse sur le fait que des  présumes victimes de DSK  sont également parents,  cette surenchère dans le détail peut choquer, et à Paris, on en parle, (en effet que penser de la lecture de tels propos rapportés sur un père de famille)  (...)  Même si Christophe disposait d'une relative avance sur l'omerta parisienne qui entourait DSK, je trouve la démarche futile, "on passe du corbeau intelligent au vautour!" C'est tout le risque de l'exercice, son utilité dans notre mission de journaliste." (...) "Qui sommes nous pour nous ériger en juges de la vertu, et puis je suis père de famille, je pense à la gosse de la victime présumée et dans ce cas précis tout autant aux gosses de DSK, était-ce bien utile d'aller si loin, cette surenchère sur des éléments supposés... ne l'oublions jamais de la vie  intime et donc privée de DSK."

Au fond

On le sait, "l'affaire Dominique Strauss Kahn fait couler de l'encre, certainement des larmes, souhaitons juste une hauteur de vue salutaire de ceux qui s'érigent comme les derniers gardiens du temple de la médiacratie ne fassent jamais couler à présent du sang!"(...) "On peut se rassurer, tant qu'un homme peut se défendre, il est dans le combat et finalement, l'équité reprend tous son sens." On le voit, l'ambiance devient lourde, la justice nous donnera les clefs de cette affaire et finalement chacun reviendra à ses fondamentaux. Les victimes présumées devront rester l'objectif de sa mission, un procès au civil attend toujours Dominique Strauss Kahn, une affaire de vérités... L'homme public et ses éminentes qualités maintes fois soulignées laissent place à un homme qui se résumerait aujourd'hui qu'à cet unique très grand gâchis. Mais qui sont "au fond" ces journalistes pour décider de façon unilatérale que l'honneur et la dignité d'un homme seraient une vérité à jamais perdue? Quel intérêt de voir voler en éclat ainsi un climat serein pour la mission salutaire de la justice si ce n'est l'immixtion d'un travail que certains jugeront comme toujours plus partisan? A Luxembourg, un ami me disait encore: "Étrange que cet acharnement sur DSK, et puis étrange que cette mise en bémol de l'affaire Karachi par certains journalistes français, après tout, ce n'est peut être là aussi qu'un sentiment perçu... (...) Nous devons comme nous y invite Christophe Barbier, aiguiser notre réflexion." A suivre


Pour compléter votre analyse: Finance Offhore vous recommande un entretien avec François Heinderyckx, professeur de Sociologie des médias à l'ULB. Il est disponible ici (lien actif) , sur le site de "La Libre Belgique", (grand quotidien francophone Belge).




Photographie: Tous droits réservés

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