Zone Euro/ Eurogroupe: A Luxembourg ça chauffe dans la coulisse! (Exclusif)


          Jean-Claude Juncker dans une relative décontraction...

Luxembourg le 4/10/2011: C'est toujours un plaisir de s'aventurer dans le quartier d'affaires du Kirshberg à Luxembourg, aujourd'hui le "printemps Indien" a rendu l'exercice d'autant plus agréable...

Juncker l'indigné!

Le premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe, s'était libéré "un temps" du scandale d'état  qui pointe son nez dans le pays: "Ici à Luxembourg, une sombre affaire de futur stade national (ou "Stade de Livange") fait l'objet de toutes les attentions des médias locaux. Pour faire court, un potentiel délit d'initiés viendrait rompre le climat serein de notre pays, ses politiques...!" (Objets de nombreuses discussions entre les journalistes du pays présents à l'Eurogroupe) Le dossier suggère une entente entre des promoteurs locaux -propiétaires des terrains- retenus pour le futur stade national  et un fonds, véhicule jugé "comme d'autant plus particulier par certaines ramifications" et le gouvernement de la coalition... aux affaires. Ce que réfute en bloc ce gouvernement que dirige le "...premer ministre Juncker, patron de l'Eurogroupe!" Il faut dire que notre ami journaliste luxembourgeois ne cache pas qu'il s'agit là du premier véritable dossier qui risque bien de faire "plus que des vagues" lors "des prochaines élections du pays!"(...) "Imaginez, on va diffuser en direct sur RTL TV lux le débat de la Chambre des députés ou le premier ministre et certains compères vont devoir s'expliquer en live total, ...une première ici!" Il ne manque plus qu'un "Médiapart Luxembourgeois" et le pays sera "enfin doté de tous les éléments d'une démocratie comme celle que défend Stéphane Hessel en visite, lui aussi, au Grand-Duché".(...)  "J'étais (le journaliste) à la conférence avec des lycéens du pays, cet homme est une leçon vivante, notre premier ministre devrait (aussi) s'en inspirer!" (Monsieur Hessel est un haut diplomate français qui en son temps, participa à la translation de la première SDN  vers l'actuelles société des Nations Unies) dont l'ouvrage de réflexion "Indignez vous!" "Est l'ouvrage le plus vendu au monde...  depuis six mois!" Alors qu'à Luxembourg un certain vent tourne,  il n'est donc plus rare de croiser certains "nouveaux indignés...", qui peut être un jour prochain viendront -aussi- manifester "Place d'armes!" à l'image du printemps arabe dont les indignés -justement- trouvèrent "leur nom en référence à cet ouvrage qui fait école dans le monde, celui de ceux qui en ont marre de la main mise de ceux qui mettent à mal nos démocraties avec des pratiques toujours plus indignes!" (Ambiance!) Car ce soir à Luxembourg, on est surtout  présent dans le cadre d'une réunion de l'Eurogroupe qui doit faire le point sur l'opportunité de parachever le deuxième plan d'aide à la Grèce. "Un état victime des frondes spéculatives qui en indignent plus d'un... au delà des seuls partenaires de la Zone euro!" Depuis que l'austérité est de mise, "ils sont nombreux à manifester  à Athènes", bientôt ce sont quelques "30000 fonctionnaires remerciés qui viendront grossir les manifestations d'indignés!" ...dans le pays. Imaginez que la France s'est donnée six années pour réduire un tel effectif de sa fonction publique, "Ce que les Grecs viennent de faire en trois heures hier!" Nous commente un haut diplomate présent à Luxembourg... Ambiance pour le moins trés particulière que pour cet Eurogroupe "made in Luxembourg!"

Nouvelles économies!

Jean-Claude Juncker n'est pas de ceux qui sont "là pour enfoncer le gouvernement Grec, mais il faut une discipline, ...éxigée par la troika!" (BCE/FMI/UE), celle qui" doit faire tenir les promesses du  gouvernement grec enferré dans cette crise de la zone euro!"

Toujours selon le chef de file de l'Eurogroupe: "Les ministres des finances de la Zone euro, ont demandé à la Grèce de nouvelles économies et de nouvelles privatisations pour combler les trous attendus de son budget pour les années 2013 et 2014".

Par ailleurs, Jean-Claude Juncker a "rejeté les rumeurs de défaut de paiement de la Grèce et de sortie de l'Union monétaire." Au risque d'accroître les incertitude sur le sauvetage du pays, il a  laissé entendre lundi soir que "La participation des banques au second plan d'aide à la Grèce pourrait être revue à la hausse",  M. Juncker a indiqué que des "révisions techniques sont discutées" sur l'éventualité que les créanciers privés de la Grèce, banques et fonds d'investissement, pourraient subir "une décote plus importante que les 21% prévus telle que proposée initialement dans le cadre du programme décidé le 21 juillet" sur le principe, il précise que: "Concernant l'implication du secteur privé, nous devons prendre en compte le fait que nous avons connu des changements depuis la décision du 21 juillet", a-t-il dit à la presse à l'issue de ce  forum de l'Eurogroupe.
Dans ce plan d'aide, les créanciers privés (mis à contribution pour la première fois) se sont engagés à subir une perte moyenne de 21% sur les obligations d'Etat grecques arrivant à échéance jusqu'en 2020. Mais face à la dégradation des finances grecques pendant l'été," ...le compte n'y serait plus."
"Il n'y a pas besoin d'une décision maintenant, ce qui fait qu'on attend le rapport complet de la troïka ((UE, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) pour décider du déblocage des 8 milliards d'euros", a précisé M. Juncker qui confirme les inquiètudes sur un énième report sur l'aide à la Grèce... 

La Bourse et les marchés réagissent très mal à l'annonce du dernier bilan d'étape sur le déficit public grec "qui est ramené à 8,5% du PIB en 2011, loin de l'objectif initial de 7,4%", ce que de nombreux économises jugeaient comme "clairement irréalisable du fait de la récession qui fait rage en Grèce!"


Progrès

La Zone euro s'est donc efforcée de rassurer sur le dossier Grec, souhaitant couper court aux nouvelles rumeurs d'une possible banqueroute d'Athènes." Le pays fait des progrès énormes, il faut arrêter de transformer cet état en bouc-émissaire de tout ce dont nos politiques se sont rendus coupables, le modèle économique de la Zone euro doit sortir de cette crise par le haut, la solidarité exigée doit faire sens à l'idée d'une Europe capable de dépasser ses divisions, ses faiblesses devenues chroniques!" Nous commentait un autre diplomate qui précise que dans la coulisse de cet Eurogroupe, la cacophonie est "malheureusement toujours de mise!".

Cache cash!

Il faut dire que la Slovaquie joue la montre et devient "clairement responsable du signal négatif porté aux marchés, il faut que cet état cesse de jouer avec les nerfs de ses pairs!" (...) "Comme si le dossier n'était pas assez compliqué, les allemands sont furieux sur ce double-jeu qui irrite plus d'un partenaire, et pour cause...".   Le bon déroulé du  programme "butait sur de cruciaux points" comme l'exigence de la Finlande "pour obtenir des garanties en échange de nouveaux prêts et sur le très mauvais jeu de cache-cash de la Slovaquie!" (pour reprendre la déclaration d'un haut diplomate)  pour ce qui est d'entériner le renforcement du Fonds de soutien européen (FESF)."Nous espérons qu'en Slovaquie, tous les responsables politiques vont prendre leurs responsabilités et garder en tête qu'ils ne prennent pas des décisions que pour eux mais pour l'ensemble de l'Europe", a lancé lundi le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble très remonté alors que le ministre grec des Finances, Evangelos Venizelos devait insister pour répondre à "la cacophonie organisée" (par certains) en précisant à nouveau que: "La Grèce est un pays avec des difficultés structurelles mais elle n'est pas le bouc émissaire de la zone euro". Il devait trouver un certain réconfort de la part du  ministre belge des Finances, Didier Reynders saluant les efforts d'Athènes, tout en précisant que "le but n'est pas que la Grèce meure guérie, (mais) c'est qu'on arrive à l'aider réellement", invitant ainsi à ne pas trop accentuer l'austérité.


Frappe maximale...

Juste avant cette  réunion de l'Eurogroupe à Luxembourg, le ministre britannique des Finances George Osborne a estimé que "le Fonds d'aide européen a besoin d'une force de frappe maximale, (que) la zone euro doit renforcer ses banques, et (...) décider ce qu'elle va faire au sujet de la Grèce et s'y tenir". Toujours plus loin de l'idée de doter le fonds de 2000 milliards d'Euros en capacité réelle comme vivement recommandé par de nombreux éminents économistes: "L''idée de renforcer la force de frappe du FESF sans le doter de davantage de fonds est bien à l'étude, le président français Nicolas Sarkozy doit se rendre en Allemagne ce prochain dimanche pour évoquer ce point avec Angela Merkel..." Par ailleurs, ce lundi le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn. devait à son tour préciser: "A cet égard, le recours à l'effet de levier est une option" pour démultiplier la puissance de feu du Fonds de secours, a-t-il indiqué. Il faut dire que les marchés semblent voir d'un bon oeil l'éventualité d'une augmentation du FESF, "ou toutes les capacités qui seraient en mesure de redonner confiance sur l'unité de la Zone euro et cette indispensable capacité de réponse efficace..."(...)"Plusieurs scénarios circulent dont celui de transformer le FESF en banque qui s'approvisionnerait auprès du guichet de la Banque centrale européenne (BCE) sans aucune limite voir même  le Fonds pourrait également jouer le rôle d'assureur auprès des détenteurs de titres de dette et couvrir leurs pertes à hauteur de 20-25% si un État faisait défaut". 


Les ministres des Finances de la zone euro ont donc trouvé lundi soir un accord sur les garanties collatérales réclamées par la Finlande en contrepartie de sa participation au second plan d'aide à la Grèce, après des semaines de négociations difficiles. Le mécanisme de garantie sera ouvert à d'autres pays, mais assorti d'une tarification coûteuseAprès l'adoption "d'une nouvelle enveloppe de 109 milliards d'euros le 21 juillet dernier", le gouvernement finlandais a entrepris, (sous pression) de l'opposition eurosceptique, de négocier avec la Grèce un accord garantissant sa part du prêt. Les deux pays ont conclu fin août un arrangement complexe de collatéralisation du prêt finlandais. L'accord très critiqué a néanmoins suscité "...la convoitise d'autres pays de la zone euro, comme les Pays-Bas et l'Autriche, qui ont à leur tour réclamé des garanties". Ces pays, eux aussi hostiles au plan grec, jugeaient inacceptable que la Finlande bénéficie d'un traitement de faveur. Depuis des semaines, des négociations très discrètes sont engagées pour offrir à tous les mêmes conditions, sans mettre en péril le plan d'aide dans son ensemble. La Grèce a en effet peu à offrir en contrepartie de son aide. Ce lundi soir, à Luxembourg,  les ministres des Finances de la zone euro ont trouvé "un compromis financier complexe qui permettra à la Grèce de garantir la partie finlandaise de son prêt sans toutefois débourser d'argent en liquide". Le mécanisme sera ouvert aux autres pays qui le souhaitent. Mais les garanties "...auront un coût substantiel". Il est notamment prévu que les pays qui en bénéficient devront renoncer à une partie des intérêts qu'ils perçoivent sur le prêt à la Grèce. Dans ces conditions, "il est invraisemblable qu'aucun autre pays en fasse la demande", a indiqué un dirigeant européen impliqué dans le plan, ce que confirmaient différentes agences dont Belga et Reuters...



Dans la coulisse de cet Eurogroupe à Luxembourg, certains sont "montés au créneau pour que cesse la cacophonie, ceux qui veulent jouer risquent de comprendre que raison gardée, il y a une limite à toutes "mauvaises choses!".  A suivre.





Photographie: Tous droits réservés

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