Dominique Strauss Kahn: Le rapport médical orienté par la présumée victime?




Le rapport médical inexact et malveillant?



Quand le magazine "l'Express" ne tire pas à boulet rouge sur la principauté de Monaco et les "relations jugées tumultueuses de son altesse et son épouse", il vient faire "sa lecture du rapport médical de l'affaire Dominique Strauss Kahn..."

Fuite?

Depuis que "l'Express" fait mention du rapport médical, toutes formes de rumeurs se font jour. On s'étonnera de la mise à disposition de ce rapport "classé confidentiel pour les besoins de l'enquête", et ce dans le contexte particulier "de la future audience du 23 août prochain".

 "De bonne guerre que cette fuite "organisée", cependant il est bien imprudent de considérer cet effet d'annonce comme une vérité absolue! Le secret médical et judiciaire sont clairement altérés par l'initiative de "L'Express"... "    Car depuis cette annonce, tout circule, ou presque: "Le sperme, Ramassez si vous êtes chargé du ménage d'une suite un préservatif et badigeonnez-vous...", La blessure sur le sexe de la présumée victime: "Bien malin celui qui peut dater "scientifiquement"  cette blessure, et donc celui "ou celle" qui en est à l'origine..." (ambiance).

Hachurée

Pour le magazine français l'Express, "point de doute", la science parle: "la dernière page du rapport médical comporte un schéma de la zone vaginale de la victime, un élément standard des formulaires de ce type. La partie inférieure du vagin de la patiente, la "fourchette postérieure", est hachurée au crayon pour marquer l'emplacement d'un traumatisme. A droite sur la page, le praticien a inscrit au stylo rouge "rougeur sur la fourchette".

Pour "aller plus loin ", il précise encore la localisation: "5 and 7 o'clock." Entre "5 et 7 heures", comme sur le cadran d'une montre. Le reste du feuillet est occupé par une "check-list" de la zone vaginale de Nafissatou Diallo, requise pour toutes les victimes de viol. Seule la ligne consacrée à la "fourchette postérieure" comporte un commentaire: "Trauma" (traumatisme). Ce qui pour certains observateurs du dossier "peut accréditer la déclaration de la présumée victime lors de son entretien au  Tv network ABC."

 Mais attention,  selon ces mêmes observateurs, " il accrédite -d'autant plus- les déclarations faites aux médecins par  la présumée victime à l'hôpital " que d'une réelle preuve irréfutable au sens scientifique pour asseoir la thèse d'un viol opéré dans cette suite de l'hôtel Sofitel Luxury de New-York..".


Antérieur?
La défense de Dominique Strauss Kahn monte au créneau et trouve très certainement cette "fuite" bien tardive et s'inscrivant "toujours plus" dans la logique de la défense de madame Nafitassou Diallo qui par sa plainte au civil, -selon certains observateurs du dossier, "démontre en fait un intérêt d'autant plus financier pour l'issue de l'affaire, que de réelles attentes pour défendre la dignité de toutes les femmes victimes de telles pratiques".
Sur ce  point, les défenseurs de Dominique Strauss-Khan ont affirmé dans un communiqué que "le traumatisme mentionné n'était en rien une blessure, mais pouvait très bien être dû à un rapport sexuel antérieur..." Les avocats sont donc bien plus enclins à faire mention des nombreuses déclarations erronées ou mensongères de la plaignante , "Des déclarations ou omissions maintes fois remarquées par le bureau du procureur" et de persister en enfonçant un certain clou: "La conclusion du rapport de l'hôpital est basée presque exclusivement sur les propos" de Mme Diallo "qui a prouvé de manière répétée qu'elle n'était pas crédible", ont ajouté William W. Taylor and Benjamin Brafman dans un communiqué.

Prudence
Un appel "à la prudence" des défenseurs de Dominique Strauss-Kahn qui doivent assurer toujours plus d'équité dans la mise en état du dossier. "Du road show médiatique de la plaignante aux fuites organisées dans certains médias, et l'insistance portée sur les services du bureau du procureur Cyrus Vance jr,  tout participe d'un ensemble pour orienter les débats!" Nous précise notre source.

Les avocats parisiens de Dominique Strauss Kahn,   semblent aussi s'étonner de cette apparente légèreté du traitement de l'information par le magazine français qui "dispose de fuites...  organisées": "L'utilisation par les avocats de la plaignante de ce rapport médical pour confirmer ou renforcer les accusations contre M. Strauss-Kahn est trompeuse et malhonnête" alors que les avocats américains parlent aussi  "d'une utilisation toute aussi inexacte et malveillante de ce même rapport..." Insistant toujours plus sur le fait que Mme Diallo "n'est pas crédible""du fait même des précédentes fausses déclarations ou omissions")  Les avocats de DSK espèrent un non-lieu pour leur client le 23 août, considérant peut être -toujours selon certains experts de la vie judiciaire New-Yorkaise-   "qu'une personne qui sait mentir et l'ayant clairement démontré aux services d'enquêtes de la police y compris  ceux du bureau du procureur ...peut continuer à le faire!"

On le voit, si la présumée victime est réellement éprise de justice, elle est confrontée à ses précédentes déclarations,  qui elles, ne peuvent en l'état, lui assurer logiquement  "la confiance utile à l'établissement des faits."
"Tel que décrite par la présumée victime, l'horreur des faits est clairement insoutenable! Des faits justifiant une condamnation... Mais plus on avance dans cette affaire, on se doit de relativiser avec la plus grande prudence tout les effets d'annonce qui s'empilent et s'empileront jusqu'au jour du procès!"

Mardi prochain, le 23 août, les défenseurs de la femme de ménage, qui démentent "toute motivation financière et qui ont clairement  insisté dans la plainte au civil sur le caractère "violent et sadique de l'agression" présumée , espèrent toujours que "le procès aura lieu et que la date en sera fixée". Alors que dans de nombreux médias américains, l'affaire a nettement perdue de son caractère dramatique pour se recentrer sur une "simple affaire de gros sous..." .

 A suivre...

Dernière minute, l'Express diffuse cet article de REUTERS (Le 19 août 2011):

REUTERS/Shannon Stapleton

Les blessures dont fait état le rapport médical de Nafissatou Diallo ne prouvent pas qu'une agression a eu lieu estiment des experts en droit.

Les conclusions de l'examen médical de Nafissatou Diallo, publiées en début de semaine par L'Express, ne devraient changer la donne au procès civil ou pénal de Dominique Strauss-Kahn, estiment des spécialistes du droit américain.
L'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) est accusé entre autres d'avoir agressé sexuellement Nafissatou Diallo, une femme de chambre guinéenne, dans un hôtel de New-York le 14 mai dernier.
La prochaine audience du procès en pénal de l'ancien ministre français, qui nie les faits qui lui sont reprochés, a été fixée au 23 août.
Comme L'Express le révélait le 16 août, le rapport médical, qui fait état d'un traumatisme de la zone vaginale et d'une douleur à l'épaule gauche de Nafissatou Diallo, conclut au viol.
Kenneth Thompson, l'avocat de la femme de chambre, interrogé par notre correspondant, estime que ce document prouve qu'il y a bien eu viol.
"Le rapport n'est pas une conclusion médicale"
Mais les avocats de Dominique Strauss-Kahn, Benjamin Brafman et William Taylor, indiquent pour leur part que "les descriptions physiques de la plaignante dans le rapport peuvent avoir été provoquées par de nombreuses autres causes qu'une agression sexuelle, y compris un rapport sexuel consenti plusieurs jours avant l'incident".
Ses blessures correspondent à l'incident qu'elle a décrit. Mais cela ne prouve pas que ce qu'elle a dit s'est réellement passé
"Le rapport n'est pas une conclusion médicale", souligne Matthew Galluzzo, ancien procureur chargé des crimes sexuels. "Si je tombe de vélo et que je me cogne la tête sur le bitume et que j'appelle le médecin en lui disant que c'est quelqu'un qui m'a frappé violemment, il va écrire 'cause: agression'."
Les blessures dont fait état le rapport médical ne prouvent en rien qu'une agression a bel et bien eu lieu, renchérit John Clune, avocat spécialisé dans la défense des victimes.
"Il est rare d'avoir une preuve médicale ou physique qui corrobore réellement une agression", indique-t-il. "Ses blessures correspondent à l'incident qu'elle a décrit. Mais cela ne prouve pas que ce qu'elle a dit s'est réellement passé", note-t-il.
Nafissatou Diallo a déposé début août devant un tribunal du Bronx une plainte au civil en dénonçant une "agression violente et sadique" de la part de l'ancien favori à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle française de l'an prochain.

Photographie: Tous droits réservés

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