ZONE EURO: Vendredi de la dernière chance?

La Zone euro clairement visée par les marchés....

Après la Grèce, le tour des pays fondateurs de l'Union Européenne est arrivé avec l'Iitalie, point de non retour ou simple mise en garde, la question reste posée...   L'Union ne parvient pas au consensus, plus les plans d'austérité s'empilent, plus la Zone euro s'effondre sous  le poids de la dette. Dans les chancelleries,  on ne cache plus son inquiétude, passant du stade de l'optimisme mesuré à la résignation, les différents états ne semblent toujours pas percevoir le scénario catastrophe qui se profile. "On sait que le modèle est dans l'impasse, on sait que chacun veut préserver son pré-carré, mais on ne sait toujours pas vers qui ou quoi se tourner, quand une idée est bonne, elle l'est d'autant plus et seulement pour ceux qui en font la promotion..." Nous précisait un haut diplomate sous couvert de l'anonymat.

L'Italie et son statut de puissance fondatrice de l'Union européenne n'est que le premier maillon de la seconde phase de la crise de l'euro. "A présent, on peut parler d' une attaque rangée qui tient pour cible les pays fondateurs, histoire de signifier que la liste peut s'étoffer pour mettre à mal la monnaie unique comme jamais. (...) Les prochains résultats qui seront annoncés viendront confirmer l'exposition record des banques dans cette crise, la résistance financière est arrivée à maturité...  pour ce qui est de son heure de vérité!" Précisera un chef économiste d'une grande agence de notation. On sait bien que la fronde qui vise l'Italie est un message à l'endroit des autres grands de l'Union, l'instabilité politique de Berlusconi est un prétexte pour tester la crédibilité des institutions enferrées dans une logique de panique dont l'Allemagne ne pourra indéfiniment se soustraire en responsabilité par son refus catégorique d'un fédéralisme toujours plus attendu. Le "bon élève" se fait bien moralisateur, mais comme souvent, le diable se cache dans le détail de cette partie de Poker menteur... La logique allemande est bien celle du partage de  la galette qui nous renvoit -logiquement- à celle de  la charité "bien ordonnée"...  Il n'y avait pas de raisons objectives de s'attaquer ainsi à l'Italie, ceux qui prétendent le contraire font force d'arguments "dignes des plus petits joueurs", ce pays est dans une logique de réformes qui sont en partie plutôt bien avancées, contrairement à d'autres qui se font, eux aussi ,  bien moralisateurs.


L'objectif est celui d'une attaque "aux effets psychologiques,  ... les plus dévastateurs!" Vendredi, "la réunion de crise" de Bruxelles va démontrer la qualité de l'impact ainsi visé, il faut s'attendre à une véritable bataille rangée entre ceux qui souhaitent le fédéralisme, et ceux qui dans la coulisse font déjà leurs comptes. Le fragile bonheur des uns faisant le malheur des autres d'une certaine façon. "Plus on avance, plus les antagonismes se révèlent, le non sens est presque devenu la règle, celle d'une relative omerta de... polichinelle! " Les agences de notations sont dans le viseur, histoire de bien déplacer le curseur pour donner des gages -toujours plus douteux- aux opinions publiques. Vendredi il faut s'attendre à tout, une incapcité à résoudre objectivement et donc sereinement la situation pourrait marquer la fin d'une histoire toujours moins belle. L'unité de l'Europe sera bien dans la balance, vous savez celle qui tient plus du château de cartes, en résumé il faudra bien fermer les fenêtres pour s'éviter les courants d'air!" Alors que "Trichet n'est pas jouer..." vous diront les allemands, la France commence enfin à se résoudre à mettre un terme à la panique si bien entretenue par la principale puissance économique de la la zone euro. "On doit passer impérativement du stade punitif au stade constructif, une analyse objective de "notre fameux"  champion européen pourrait remettre certaines pendules à l'heure! Il n'est jamais trop tard pour bien faire" Nous précisera un chef économiste d'une très grande banque sans pour autant minorer la logique allemande. "Elle se fonde sur un ensemble de vérités, mais ne faut-il pas voir plus loin que le bout de son nez? Si tout le modèle s'effondre en totalité, ne résultera alors qu'une incapacité de gérer cette crise, les conséquences seront alors largement partagées, bien au delà des vérités absolues si chères à la morale!" La zone euro s'est dotée d'une boîte à outils qui incarne les fameuse bonnes volontés, gouvernance, Pacte de stabilité, réformes structurelles macroénomiques en cascades, réglementations accrues des marchés financiers, les fameux dérivés pour "s'attaquer" aux fameux CDS (Crédit Défault Swap) et consorts, étrangement toujours bien moins aux Hedges Funds... Une ligne directrice qui se voit toujours plus contrainte par le rôle même des institutions européennes toujours plus enferrées dans les palabres et  divergences politiques loin de l'intérêt général. Vendredi,  nous allons voir comment le "club euro" avec son  Fonds Européen de stabilité financière (FESF) va nous rassurer sur les questions de stabilité, peut être avec l'annonce d'une anticipation du calendrier du Mécanisme de Européen de Stabilité (MES)  dont il serait opportun d'annoncer une mise en place accélérée, le traité ayant été signé ce lundi pour une dotation de quelques 500 milliards d'euros...  A suivre





Source: UE/Commission européenne/ Agences divers/ Eurogroupe/ Médias US/UE
Photographie: Tous droits réservés  

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