Zone Euro Grèce: Les banques s'investiront en masse dans le plan de sauvetage.

La Grèce en pleine rédemption?






Après de nombreuses négociations toujours plus ardues, le gouvernement Grec obtient une majorité pour faire voter son énième plan d'austérité. Largement crtiqué par son peuple, le premier ministre Grec Papandréou semble "enfin tenir la bonne corde".

Alors que le gouvernement et les parlementaires  étaient en pleine séance du vote crucial, de nombreux incidents se déroulaient sur la place qui domine ce même parlement.



Equilibre

Pendant les nombreuses heures qui précédèrent cette étape, les tractations entre majorité et opposition s'amplifièrent. "Nombreux députés faisaient remarqués que ce plan d'austérité allait devoir susciter une adhésion sans précèdent des partenaires de la Zone Euro, l'objectif de concorde nationale étant un impératif des actionnaires du plan d'aide au pays. Le F.M.I, L'Union européenne et la BCE (Banque Centrale européenne) souhaitaient de sérieux gages! Tout l'équilibre de la Zone euro étant clairement suspendu à un défaut Grec ou évènement de crédit..." Nous précisait un haut diplomate sous couvert de l'anonymat.

Dans les différentes chancelleries européennes, des équipes spéciales étaient à dispositions des autorités grecques pour aider "à la réalisation de cet objectif salutaire!".


Signal fort

En France, on ne cache pas que le secteur privé (Banques et Assurances) s'est montré particulièrement opérationnel en proposant des solutions concertées jugées très pragmatiques. "Il fallait donner un signal fort aux marchés et aux principales agences de notation qui doivent pouvoir remarquer que l'implication pour une solution est réelle tant en France et en Allemagne, les deux pays étant particulièrement exposés par des grandes pointures du secteur privé!" Nous commentait un chef économiste d'une très grande banque française et d'ajouter: "Il faut aller le plus vite possible pour éviter une contagion dans les autres pays fragilisés..."

Joie mesurée

La chancelière allemande ne cachait pas sa joie lors de l'annonce du vote du parlement Grec, une "joie mesurée selon ses proches!". "Nous voulons que le secteur privé participe sur une -base volontaire- , je veux insister sur ce point, il n'y a aucune base légale pour une participation obligatoire. Ceci doit être fait en harmonie avec la Banque centraleeuropéenne" a-t-elle insistée lourdement. Tout en ayant revue ses ambitions "à la baisse", l'Allemagne s'était lancée dans une road show trés médiatisé, pour promouvoir l'idée d'une implication volontaire du secteur privé. Elle s'est finalement ralliée à la proposition "bien française" que de la BCE et Jean-Claude Trichet s'était vue largement prônée par le président français, Nicolas Sarkozy,  la fameuse "Initiative de Vienne" également largement évoquée depuis des mois par Finance Offshore."Nous parlons bien d'une implication du secteur privé sur une base volontaire, la meilleure base qui soit pour entreprendre une sortie de crise!" clamait encore Angela Merkel qui s'est laisser convaincre par ce plan déjà utilisé au pire de la crise financière de 2008, dont les banques européennes s'étaient fortement engagées dans les états de l'Europe de l'est qui s'étaient vus repousser les échéances par un système de rachat du montant des titres équivalents à celui qui leur était remboursé ...à l'échéance. Le nouveau plan de quelques 110 milliards d'Euros ne pouvait être actionné sans une implication du secteur privé, lui même largement aidé par les états en 2009.

Unicité

Samedi ou dimanche, les ministres de la Zone Euro devraient faire un premier bilan des différentes propositions du secteur privé qui pour l'Allemagne, annonce "vouloir intégrer une participation plus massive au plan". La France, devrait défendre le plan porté "par ses trois plus grandes banques", jugé comme une solution "constructive et adaptée au risque inhérent de contagion tant redouté...". Un ensemble de mesures qui devra intervenir "en support du plan d'austérité du gouvernement Grec". Le retour d'une croissance dans les principaux pays de la Zone euro étant un élément déterminant si tous "les pays s'inscrivent durablement dans la gestion de leur déficit, l'Unicité de la Zone euro devant être la règle!". L'urgence était bien pour la Grèce d'obtenir la cinquième tranche du plan d'aide initial de 110 milliards d'euros sur  trois années, plan accordé au printemps 2010 par le Fonds monétaire international et la Zone euro, une étape cruciale de 12 milliards d'Euros sans lesquels la Grèce ne pouvait honorer ses engagements pour les remboursements de l'échéance de juillet 2011.

La seconde étape étant l'obtention d'un second plan d'aide -supplémentaire- dont "le vote du plan d'austérité intervenu était rendu indispensable pour entrevoir l'éventualité!". De Nicolas Sarkozy à Angela Merkel, en passant par la nouvelle patronne du FMI, la française Christine Lagarde, tous étaient en accord avec le besoin d'une "unité nationale" en Grèce. Guidé par l'intérêt général, le gouvernement Grec semble avoir acquis son premier quitus de bonne volonté, un travail de communication devant s'opérer en Grèce pour informer le bon peuple des enjeux que porte ce plan d'austérité. "Le quotidien de nombreux Grecs est trop délicat pour faire entendre raison sur le bien fondé de ce plan et des mesures toujours perçues comme la "punition collective!"  La Grèce sera sous perfusion internationale jusqu'en 2014, les modalités de ce nouveau plan "de continuation" sont toujours au centre des discussions, il y a "des modalités qui devront faire l'objet d'arbitrages toujours plus précis(...) L'objectif étant clairement de démontrer que les états ne seront et ne doivent plus être seuls à mettre la main à la poche...", banques accusées d'avoir "aussi une grande part de responsabilité dans la crise!"

La restructuration "pure et simple" est donc évitée de "justesse" pour laisser place à la restructuration "douce", privilégiant le "rollover" de "l'initiative de Vienne" qui évitera ainsi aux banques de "couper les vivres à Athènes". D'ici au -11 juillet-, dans la coulisse les tractations sont fortes pour que, les agences de notations n'intègrent jamais cette initiative comme "un évènement de crédit" au point de devoir en amender les notes des états en difficultés. Un exercice bien complexe, la commission de Bruxelles ne cache pas qu'elle repose son analyse sur les "bons résultats" du précèdent opus de "l'initative de Vienne", celui qui "sauva des états de l'Europe de l'est en pleine crise de 2008!".

Nous allons voir comment la Zone Euro va pouvoir "tenir sa thèse" alors que certains éléments du Fonds monétaire international nous invitent clairement à "l'optimise de rigueur", optimisme qui doit être très mesuré dès lors que la croissance bat de l'aile aux Etats-Unis et demeure très limitée en zone euro, dont l'Allemagne et la France semble toujours tenir "un certain haut du pavé".  Les états à petite économie, eux,  n'étant toujours pas au bout de leur peine... Le F.M.I annonce un presque 2,0% en Zone Euro (3,2% pour l'Allemagne, 2, 1% pour la France dont l'INSEE table plus pour 1,9%, faisant déjà mentir l'optimisme de son président, Nicolas Sarkozy qui parlait bien plus volontiers de 2,3 "%... La dette publique des états qui menace toujours plus le secteur bancaire, toujours exposé dans des états ou petites économies toujours en difficulté. A suivre...







Source: DIVERS/FINANCE OFFSHORE/EUROGROUPE/BCE/UE
Photographie: Tous droits réservés

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