ZONE EURO EUROGROUPE: Consternant:Jean-Claude Juncker victime de menaces de mort!


                                                      Intolérable!
               Le premier ministre luxembourgeois annonce être victime de menaces de mort....


Sans faire force de catastrophisme, l'information est relativement grave, le premier ministre luxembourgeois, chef de file de l'Eurogroupe fait l'objet de menaces de mort.  

Escalade

Celui qui depuis des mois s'implique avec -rigueur- dans le traitement du dossier grec se retrouve confronter à des menaces écrites de mort. Selon Jean-Claude Juncker il semble acquis qu'une certaine escalade se fait donc jour dans la crise de la dette grecque...

Alors que la zone euro vient de proposer un énième plan pour sortir le pays de sa situation complexe, certaines personnes semblent vouloir cibler le chef de l'Eurogroupe comme responsable de tous les meaux qui imposent au bon peuple de Grèce une austérité toujours plus marquée.

Cette annonce n'est pas sans conséquences, elle démontre une escalade de l'opinion publique enferrée dans une situation délicate. Elle ne repose en rien  sur une analyse objective des différentes missions que gère le premier ministre luxembourgeois, d'autant plus injuste, qu'il est de notoriété publique que le chef de l'Eurogroupe est un ardent défenseur pour trouver une solution qui tienne compte de la réalité du peuple grec, ses difficultés actuelles.


Populisme

"De telles menaces sont inadmissibles et clairement injustes, il est très certainement celui qui bataille le plus pour trouver une issue digne pour  le pays tout entier, loin des clivages politiques intérieurs, si missives il y a, elles seraient plus -""à adresser aux agences de notation qui jouent un certain jeu malsain""-, celui du feu aux poudres! Jean-Claude Juncker ne mérite pas celà, ce sont des actes graves, désespérés, d'irresponsables dignes d'un populisme le plus exécrable qui soit!" Nous commentait un ami haut diplomate sous couvert de l'anonymat. Nous ne pouvons que partager cette analyse, car nous connaissons bien l'implication du premier ministre luxembourgeois, faisant toujours force d'une hauteur de vue pour une situation si complexe, techniquement, humainement...

"Qu'est-ce qu'on peut dire aux Grecs? C'est une bonne question que je me pose souvent, car je reçois beaucoup de courrier des Grecs. Y compris des menaces de mort", a relevé M. Juncker au cours d'une audition devant une commission du Parlement européen à Strasbourg.

Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, a dit avoir reçu des menaces de mort en provenance de Grèce, où les mesures d'austérité imposées en échange d'une aide financière extérieure sont très impopulaires.

"Plus il y a de privatisations, moins il y a de sacrifices imposés aux plus modestes des Grecs", a souligné M. Juncker. Il a par ailleurs appelé à trouver "un consensus sur la voie à emprunter entre les deux grandes familles politiques", afin de "donner de la Grèce à l'extérieur l'image d'un pays qui sait où il va".

"Nous n'arriverons pas à bon port si le consensus entre forces politiques grecques ne s'établit pas", a-t-il averti. Le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, a également appelé de ses voeux un accord interpartis, reconnaissant qu'il y avait "toujours un certain manque de crédibilité concernant la Grèce".
La Grèce, écrasée par une énorme dette et incapable de se refinancer sur les marchés financiers qui lui demandent des taux d'intérêt trop élevés, avait obtenu l'an dernier des Européens et du Fonds monétaire international la promesse de 110 milliards d'euros de prêts sur trois ans, en échange d'un plan d'austérité pour essayer de réformer ses finances publiques.

"Si c'est possible en Irlande et au Portugal, pourquoi pas en Grèce?", s'est-il interrogé. MM. Juncker et Rehn ont par ailleurs souligné que "des négociations étaient en cours pour impliquer le secteur privé dans le sauvetage de la Grèce", une exigence notamment de Berlin, mais de telle sorte que cela ne soit pas assimilé par le marché à une restructuration sévère de la dette grecque.
Un véritable paradoxe alors que le pays semble parti pour obtenir une nouvelle rallonge financière, certes en échange d'un contrôle accru sur les dépenses du pays et de nouveaux sacrifices budgétaires. Dimanche, des dizaines de milliers de Grecs ont encore participé à un gigantesque -rassemblement pacifique- contre l'austérité dans le centre d'Athènes.


Négociations ardues

"Il y a un certain nombre de gouvernements qui pensent ne pas pouvoir obtenir l'adhésion de leur Parlement et de leur population s'il n'y a pas d'implication du secteur privé", a dit M. Juncker. "Nous travaillons à une formule qui n'entraînera pas un jugement définitif et négatif par les agences de notation et qui n'entraînera pas le constat d'un défaut" de paiement de la Grèce, a-t-il ajouté, refusant d'entrer dans les détails sur un sujet faisant l'objet de "négociations ardues".

Plusieurs grèves générales ont déjà eu lieu, et les dirigeants du pays sont accusés de le spolier, notamment à cause des importantes privatisations exigées par ses créanciers.

Olli Rehn a indiqué pour sa part que "la question d'une restructuration de la dette n'était pas sur la table,nous travaillons sur une initiative du style de celle de Vienne", prise en 2009 dans la capitale autrichienne par de grandes banques qui s'étaient engagées à ne pas se retirer de la Roumanie, alors confrontée à de graves difficultés financières. Des accords similaires avaient par la suite été trouvés pour la Hongrie et la Lettonie.


"Les banques et les institutions financières maintiendraient leur exposition à la Grèce, et dans ce contexte nous examinons aussi la faisabilité d'un rééchelonnement volontaire ou d'un reprofilage, à condition que ceci ne crée par un événement de crédit", a poursuivi le commissaire européen...


Souhaitons que la Grèce toute entière s'élèvera contre de telles pratiques inadmissibles, sans précédents connus à ce jour.  Menacer de mort une personnalité européenne qui depuis des mois durant s'implique sans compter pour trouver une solution qui ne fait pas l'impasse sur toutes les vérités... Assurément, Jean-Claude Juncker ne mérite pas un tel traitement, tant il est bien celui qui recadre ceux qui se font forts de tenter vouloir faire moins de cas de la situation économique grecque, l'avenir de tout un pays de la zone euro, son peuple.






Sources: Presse européenne, Grèce, France, Belgique, Allemagne.
Photographie: Tous droits réservés

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