Zone Euro/Gréce: L'Eurogroupe pour le "reprofilage" de la dette!


                    L'eurogroupe se veut toujours en rang serré pour sauver la zone euro...






L'ambiance était lourde à Bruxelles, nombreux ministres de la zone euro "sont les amis du directeur général du FMI". Dès l'arrivée des différentes délégations, l'affaire Dominique Strauss Kahn monopolisera les conversations "en petits conciliabules jugés très discrets". Le sujet étant "jugé grave et suffisamment complexe pour s'éviter toutes surenchères oratoires!"...


Reprofilage

La rencontre se recentrera sur ses fondamentaux, au premier rang, la Grèce, état de la zone euro qui se "doit rapidement privatiser 50 milliards d'euros d'actifs afin que sa dette à moyen et long terme devienne soutenable, car à l'heure actuelle elle ne l'est pas!" précisera Jean-Claude Juncker, chef de l'Eurogroupe visiblement bouleversé par les nouvelles et surtout "les images en boucle d'outre-Atlantique" de son ami  Dominique Strauss Kahn. Modulant son propos sur la gravité du dossier grec: "Si la Grèce fait tous ces efforts, nous devrons voir alors s'il est possible d'avoir une restructuration douce de la dette grecque", évoquant un possible "reprofilage de la dette" et se refusant à une restructuration lourde, il précisera aux nombreux journalistes présents: "je suis catégoriquement opposé à une restructuration lourde de la dette grecque". En effet les spéculateurs misent -toujours- sur cette incapacité pour la Grèce d'honorer sa dette, misant sur un choix qui serait jugé sans réelle stratégie efficiente: "La montée en puissance du plan de privatisation est illusoire, il ne renforce que l'idée partagée par le peuple grec, considérée comme "une vente aux enchères des derniers bijoux de famille", il faut un retour à la croissance, "une base saine qui redonne confiance au peuple, un plan ambitieux de refonte de l'économie qui s'attaque à toutes les formes de corruptions, celles que pratiqueraient certaines castes..." Commentait un analyste sous couvert de l'anonymat. Une agence privé sera même proposée pour cette mission d'envergure, mais sans réel succès: "L'état doit montrer sa capacité de rebond, cette volonté de faire un certain ménage!" précisera un autre analyste de la même banque.


Effet domino

Pour le chef de l'Eurogroupe "il faut privilégier la méthode douce et non pas la méthode dure", la mise en place de délais supplémentaires pour rembourser des emprunts contractés ajoutés d'une baisse des taux d'intérêts négociés à l'origine lui semblent plus porteurs que la restructuration "dure" d'une dette publique "d'un état qui renoncerait à rembourser une partie de ses emprunts". L'effet domino serait clairement redouté "pour toute la zone euro" si telle option devait être la règle.

"La principale et première conséquence visible d'une telle option serait une perte de confiance catastrophique  sur les marchés financiers et un risque toujours plus accru de contagion à d'autres pays de la zone en pleine turbulences!" précisera  un diplomate proche du board sous couvert de l'anonymat.


Cohérence

Christine Lagarde ne cache pas qu'il faut logiquement une cohérence sur la stratégie, les enjeux sont si importants, la Grèce devrait être dans un tel cas de figure, financée par ses partenaires européens et le FMI pendant des années, faute de pouvoir emprunter sur les marchés obligataires... "Nous savons que les investisseurs parient sur un tel scénario, la Grèce étant à leurs yeux incapable de rembourser toute sa dette, qui atteint 150% de son Produit intérieur brut!" Précisera un analyste dont on peut imaginer sans peine l'intérêt.








Source: Presse Européenne
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