ZONE EURO GRECE: Lundi, le FMI vers une nouvelle restructuration de la dette?

                 Lundi 16 Mai, le Fonds Monétaire International devra être précis sur ses annonces...


 Son directeur général, Dominique Strauss-Kahn, selon certaines sources, sera bien  présent à Bruxelles! Limité dans son action, il attendra les propositions et annonces de Bruxelles et surtout Francfort. Les analystes sont en accord: "Il faudra une réponse pour que la zone euro soit perçue comme fiable par les marchés!" Autant dire que les derniers bruits ne sont pas  les meilleurs pour cet impérieux objectif. De nombreux économistes montent au créneau et sont partagés sur la stratégie adoptée: "Si le plan du FMI et de l'Union Européenne est honoré par la Grèce, on peut raisonnablement retrouver un climat serein...   efficient!"(...)"Mais si la contestation du peuple se fait toujours plus grandissante, "c'est bien tout l'édifice de la zone euro qui risque de s'écrouler sur lui même!" Le Fonds monétaire international et l'Union Européenne jouent leur crédibilité ainsi partagée en Grèce, la crise économique pourrait mettre à mal les deux institutions en l'absence d'un signal -cohérent-, donc fort.

"Nous n'irons plus à Senningen..."


C'est la réunion à Luxembourg qui serait à l'origine des nouvelles  incertitudes, Jean-Claude Juncker, premier ministre du Grand-Duché et actuel président de l'Eurogroupe pensait "bien faire!" Mais des "fuites" se sont répandues dans certains médias européens et particulièrement en Allemagne, ce qui n'est pas un hasard. Les murs du château de Senningen seraient donc de papier! La réunion se voulait, selon certaines sources,  en partie préparatoire du G20, réunion pour les états membres de la zone euro qui font -justement- partie intégrante du G20, sauf que les discussions devaient laisser une large place "au dossier de la crise grecque!" Au point d'avoir monopolisé la rencontre qui devait-être jugée dans un premier temps, comme secrète, pour se protéger de l'impact sur les marchés, et finalement allait devoir rapidement, selon les fuites, être  "axée sur la possible sortie de la Grèce de la zone euro...  à la demande d'Athènes!" Un comble alors que la venue à Bruxelles de Dominique Strauss-Khan était déjà "bien inscrite sur les tablettes". Certains observateurs n'ont pas manqué de répandre cette idée d'une réunion organisée volontairement "en catimini", laissant place à toutes les spéculations... 


Patience et longueur de temps...

Le FMI cultive logiquement  l'optimisme de rigueur, répétant à qui veut l'entendre que si la Grèce suit ses prescriptions, elle pourra "bien" sortir la tête de l'eau. Pour l'instant on nage en eau trouble, car "sur le terrain" la manche n'est pas gagnée, la contestation est grandissante, on n'entend plus vraiment le FMI, et certains économistes commencent à considérer la stratégie adoptée comme clairement  risquée pour l'ensemble de la zone euro. Les privatisations annoncées "passent très mal!" L'effet escompté sur les marchés étant encore si peu visible... Pour de nombreux analystes, une nouvelle  restructuration de la dette serait donc bien la solution annoncée par ce climat actuel propice au jeu des spéculations en tout genre.  D'autres économistes plus optimistes considèrent que le plus grand prêt jamais versé par cette institution devra exclure l'échec: " Patience et longueur de temps... font plus que force ni que rage!" Sauf que le bon peuple de Grèce n'est plus patient et rage, la récente grève générale démontre la montée en puissance de la contestation.  Le 16 avril dernier, M. Strauss-Kahn était clair lors de sa dernière intervention sur la crise: "Pour que ce programme marche, nous avons besoin de deux choses : que le pays fasse exactement ce qui est dans le programme, même si c'est difficile, et que les autres partenaires, en l'occurrence les Européens, fassent leur propre travail en matière de mécanisme de lutte contre la crise quand une population d'un pays en récession souffre. C'est tout" Concluant que "la Grèce y arrivera", conscient que "la colère, elle tombe sur ces salauds du FMI" comme l'évoquait un article d'une agence de presse visiblement "déjà embarquée" dans la présidentielle pour coller une déclaration du directeur de FMI faite -un mois plus tôt- à la chaîne française privée de télévision Canal+.


Compte à rebours...

Jeudi, fort du programme de privatisations annoncé par Athènes passant de 7 milliards d'Euros à 50 milliards d'Euros d'ici à 2015, le directeur du FMI en Europe, Antonio Borges s'est voulu rassurant  "pour couper court aux nombreuses rumeurs sur une possible nouvelle restructuration de la dette grecque",  en concédant que la Grèce "n'a pas besoin de restructurer sa dette" soulignant qu'Athènes avait mis en place "un programme de restructurations ambitieux". Son de cloche bien différent chez certains analystes comme les franc tireurs de la banque britannique Barclays qui précisent: "La Grèce a atteint le point où, selon des projections réalistes, les dynamiques de sa dette ne sont pas viables. Le compte à rebours de la restructuration a commencé, de notre point de vue" Ambiance... alors que mardi commençait "bien"  à Athènes la mission d'évaluation du FMI et de L'Union Européenne dont les fonctionnaires de la BCE. A suivre...





Source: Divers
Auteur: Didier REMER
Photographie: Tous droits réservés
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