Le procureur cible les faiblesses de la défense de Dominique Strauss Kahn!


                       Dominique Strauss Kahn écoutant le procureur...



Après une réunion en visio-conférence avec  l'ensemble de l'équipe rédactionnelle du site Finance Offshore, un sentiment se dégage sur la première audience de Dominique Strauss Kahn. Les charges sont certes accablantes pour l'ex directeur général du FMI, mais il semble acquis que la partie s'annonce  délicate, mais  "délicate n'étant pas impossible en droit!" En effet, le procureur ayant  bien notifié des faits graves, les chefs d'inculpations sont, pour l'essentiel d'entre eux, deux chefs de nature criminel, dont un chef sur la tentative de viol (premier degrés), ce qui constituerait pour le procureur "une incitation à fuir... pour le prévenu!"

Dés le début de l'audience, le procureur précisera: "Si un procès devait se tenir, l'absence d'accord d'extradition avec la France rendrait de fait impossible la tenue d'un tel procès". Il évoquera  "au moins un précèdent similaire", selon nous, il évoque très certainement (à demi-mot) le cas de la jeune journaliste française comme un possible précèdent, évoquant les prémices de l'enquête et l'évolution possible des principales charges retenues contre le prévenu. "Ou un précèdent avec une autre employée de l'Hôtel?" En effet, parlant "au moins d'un précèdent équivalent" tout en évoquant que les enquêtes seraient toujours "au stade des prémices..."  Laissant une large place à cette hypothèse...

Ce n'est pas une surprise pour l'équipe rédactionnelle, on notera que l'avocat de la défense s'est lancé, lui aussi,  dans "une première salve de démentis", qui selon notre avis, sont - en partie- assimilables à un premier opus "plutôt bien engagé sur la qualité  des contre-arguments...  avancés!" Cependant il n'est pas impossible que le procureur se soit armé de preuves capables d'anéantir la défense,  parlant  "bien d'éléments déjà en sa possession". La défense n'est pas moins armée,   "...mettant en avant des réponses efficaces contre les différentes thèses qui se font jour dans les médias!"

La principale étant bien celle de -la fuite-,  "une erreur d'interprétation des faits" pour la défense qui réfute intégralement cet argument "annonçant disposer d'un témoin avec qui aurait effectivement déjeuné Dominique Strauss Kahn",  sans compter "l'absence -selon la défense- de preuves médicaux légales", toujours  selon la défense. Pour la juge le son de cloche est bien différent, la juge se devant -prioritairement- d'assurer logiquement les bonnes conditions d'un procès équitable avec "la présence -garantie- du prévenu!" Voulant très certainement s'éviter un dossier "à La Polanski", juge déjà très logiquement préoccupée par "la présence du prévenu à l'aéroport", souvent présenté comme "essentiellement en fuite"...

Il ne faut pas perdre à l'esprit que Dominique Strauss Kahn est toujours -présumé innocent-, le refus d'une caution et donc mise en liberté surveillée est un point technique du fait de la nationalité étrangère du prévenu. "Un régime spécial s'il on considère que tous les prévenus étrangers ne sont, effectivement  pas détenus", cependant la thèse de la fuite est en partie à l'origine de cette décision compréhensible du juge.

La défense de Dominique Strauss Kahn va devoir démontrer "sa propre chronologie des évènements", entrevoir l'argumentaire qui va permettre de relativiser les déclarations de la présumée victime. Il n'est pas impossible que cette dernière soit "capable de produire des arguments irréfutables pour son statut de victime". Mieux, "des preuves", on pensera à l'ADN en "renfort".  Il en ressort de cette première audience "un avis très partagé", le système judiciaire américain étant différent des références pratiquées en Europe, cependant il permet de noter l'équité relative pour le  statut du prévenu à celui de la victime. Une notion égalitaire -incontestable- entres personnes modestes ou riches. Car bien loin de nous l'idée de considérer les arguments de la défense comme absolus et ceux de la victime comme secondaires, ...voir inférieurs, c'est à la justice de nous donner des réponses, elle seule!  "Nul doute que si les faits relatés par la victime s'avèrent aussi précis dans leur horreur, que la douleur de  cette jeune femme de 32 ans se doit d'être prioritairement accompagnée par un respect sans faille de tous les commentateurs!" Précisera Didier REMER, rédacteur en chef du site Finance Offshore (Rédaction qui saluait bien Dominique Straus Kahn comme personnalité de l'année 2011), déclaration  en préambule  des conversations avec l'ensemble des collaborateurs du site. "Nos argumentaires sont ceux d'une réelle interrogation, jamais ceux d'un quelconque préjugé..." Le procureur ayant annoncé que des premiers éléments médicaux légaux "corroborent la thèse de la victime". A suivre...







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