SUISSE/Affaires Madoff: Finance Offshore répond à Pictet! (Exclusif)

 
                                                   "La transparence, exercice louable!" 
                                     Didier REMER, rédacteur en chef de FINANCE OFFSHORE.



Les affaires Madoff, une série qui n'en finit pas de faire l'actualité de la communauté financière internationale, aujourd'hui, Finance Offshore vient d'être associé directement "au dossier...   médiatique!"

Votre site qui traite -sans concession- de tous les dossiers qui font l'actualité vient de recevoir un message qui démontre que dans un climat très particulier, toutes les bonnes volontés se font jour.

Dans un article récent, nous évoquions la décision de la justice américaine de voir les deux établissements suisse "passer à la caisse!".  Notre site qui est capable de traiter de l'Angola Gate, le Karachi Gate, Clearstream... la défense du secret bancaire suisse, le G20 et les fameuses listes de l'OCDE ou les avoirs des dictateurs du printemps Arabe en Suisse et au Luxembourg, exemples non exhaustifs,  souhaite faire force d'un droit de réponse que nous voulons -équitable- à l'endroit de l'institution que représente  l'établissement Pictet...

Il est clair que la respectabilité de la banque est à mettre -prioritairement-  dans la balance de la justice américaine, celle qui tranchera, -sans état d'âme- et donc...  avec conscience! Il nous semble évident que la respectabilité des différentes institutions de la justice des États-Unis est en rien inférieure à celle de la banque Pictet. Dans notre article nous évoquions les attendus du mandataire des affaires Madoff qui tel le chevalier blanc, veut obtenir des réparations pour tous ceux qui sont les victimes de l'escroc du siècle, encore que dans un siècle, il est de moins en moins rare que cette place puisse être revendiquée par de nombreux autres pedigrees...

Erwin Picard veut et peut obtenir des résultats dans la mission qui est sienne, celui qui est fort d'arguments juridiques blindés avance dans son raisonnement au fil des preuves qu'il compulse méthodiquement. Les nombreux cabinets d'avocats de plaignants qui sont associés à cet exercice louable de la recherche de la vérité et donc des responsabilités, font force d'une remarquable détermination.

Aujourd'hui, a Genève, on pensera, pour certains,  trés certainement bien plus "redoutable que remarquable".

Pour la direction de la communication de Pictet, l'exercice est délicat, enclin à rétablir ses vérités, la banque fait un exercice de "réhabilitation médiatique anticipée"  pour éviter ce qui serait donc pure confusion... L'établissement qui est bien plus connu pour ses qualités inhérentes de respectabilité se doit logiquement d'apporter son point de vue dans le débat qui s'ouvre tel le livre blanc de la justice.

Un nom évoqué pose quelques sérieuses réserves de la part de la banque qui demande que ce dernier soit retiré de notre article en référence. Comment ne pas faire confiance à cette demande qui suggère un travail équitable et donc en phase avec la vérité ? Pour cette raison, nous vous communiquons chers lecteurs notre réponse à la direction de la communication. Point de cachotteries pour nos lecteurs qui connaissent notre volonté de transparence, inaltérable et finalement gage de respectabilité pour tous ceux qui nous sont fidèles dans l'espace francophone international.

Une mise en garde s'impose: ceux qui voient dans la démarche de la banque Pictet "un exercice de pure pression" devront comprendre que la respectabilité d'un homme se doit d'être garantie dans le cadre d'un débat ouvert et donc équitable.  Plutôt que de donner des "brides à nos lecteurs" nous vous communiquons l'intégralité du texte reçu et notre réponse, nous ne doutons pas que l'institution financière de fait statutaire contribuera à éclairer l'ensemble de tous nos lecteurs de l'espace francophone international. Je ne vous cache pas qu'à New-York une lecture toute différente se fait jour sur ce dossier. Cependant la requête de la banque Pictet mérite d'obtenir une réponse adéquate, pour cette raison nous allons voir ainsi quelle sera la réponse de l'établissement qui, nous n'en doutons pas, pourra faire force d'arguments irréfutables et peut être même d'annonces intéressantes pour tous ceux qui pourraient un jour laisser place à un certain doute...  La transparence étant -toujours- un exercice louable!



Notez bien: Sur requête de la banque Pictet, et la décision interne du rédacteur en chef du site Finance Offshore intervenue le 13/04/2011, le nom du CEO de Pictet est retiré de tous les articles relatifs à l'affaire portée devant le tribunal des faillites de New-York.

La demande de Pictet:



Bonjour Monsieur,

ayant pris connaissance de votre article ci-joint, j'aimerais vous demander s'il serait possible de retirer le nom de M. xxxxxxxxx de ce texte, sachant que ses responsabilités n'ont rien à voir avec l'activité de banque dépositaire par laquelle le nom de Pictet est associé à cette affaire.

Pour le reste, oui, je confirme que non seulement nous n'avons jamais recommandé ni sélectionné des fonds Madoff mais nous les avons toujours déconseillé à nos clients.

Très cordialement,

Frank RENGGLI

Head of Corporate Communications Geneva
Group Corporate Communications


Article en référence:
http://lafinanceoffshore.blogspot.com/2011/04/suisse-madoff-action-contre-pictet-et.html


La réponse de "Finance Offshore" à Pictet Genève:


Monsieur Renggli,

Nous venons de prendre à l'instant connaissance de votre prise de position, désireux de faire partager cette dernière à nos lecteurs, nous vous accordons un droit de réponse ou il vous sera logiquement loisible de préciser dans quelles mesures M. xxxxxxxxx n'est en rien concerné par ce que vous considérez donc comme allégations.

Merci de nous transmettre un communiqué que nous diffuserons dans un article qui portera bien la mention "droit de réponse de Pictet" et dont le corpus sera diffusé en intégralité -prioritairement- dans un premier temps en fin de l'article en référence et dans le nouvel article "Affaires Madoff, Pictet précise ses positions prudentielles!", occasion pour votre établissement d'affirmer ce qu'il considère comme sa légitimité.

Dans cet esprit, je vous invite à une lecture attentive de l'article en référence qui -trés justement- précise bien que dans cette affaire les avis sont -logiquement- partagés, laissant une place à l'interprétation de nos différents lecteurs qui de potentiels "clients floués" à clients satisfaits de la respectabilité acquise de votre établissement doivent pouvoir se forger une idée indépendante de toutes pressions.

Je pense utile de préciser à nos nombreux lecteurs de l'espace francophone international pour quelles raisons objectives monsieur xxxxxxxxx ne peut, ni de loin ou de près être associé aux travaux en cours de la justice américaine.

"Pour le reste, oui, je confirme que non seulement nous n'avons jamais recommandé ni sélectionné des fonds Madoff mais nous les avons toujours déconseillé à nos clients."


Expliquer peut-être comment la banque s'est attelée pro-activement par -des mises en garde dites prudentielles- (ou notices) à l'endroit de ses clients ou intermédiaires connus et reconnus à l'époque des faits. Sans aucune immixtion de notre part, peut être faire force de clarifications objectives de nature à lever ce qui pour votre établissement serait donc que confusion, point de vue relaté -en partie- dans l'article en référence...

Vous remerciant de l'intérêt porté à nos lecteurs, qui je vous le précise, de fait nous unissent par un lien dans le besoin -indispensable- de donner une information conforme à la réalité. Je ne peux que me ranger à cet objectif ainsi partagé par votre établissement dont la respectabilité -acquise- ne m'est en rien étrangère.

Veuillez, cher monsieur, agréer, l'expression de nos salutations distinguées.


FINANCE OFFSHORE 12/04/2011  NY 678/ PICTET GENEVE/ Head Com

Notez bien: Sur requête de la banque Pictet, et la décision interne du rédacteur en chef du site Finance Offshore intervenue le 13/04/2011, le nom du CEO de Pictet est retiré de tous les articles relatifs à l'affaire portée devant le tribunal des faillites de New-York.

Pour mémoire l'article de Finance Offshore:

Les deux institutions genevoises se sont-elles rendues coupables d'actes délictueux? (Insert titre de photographie Bernard Madoff)

Jeudi, New-York, tribunal des faillites, le liquidateur des affaires de Bernard Madoff , Irving Picard intente une action contre les deux institutions genevoises que sont J.Safra et Pictet&amp Cie.

 Depuis, l'ambiance risque de devenir légèrement plus tendue dans les services juridiques des deux institutions qui sont plus connues pour leur rigueur et une certaine philosophie qui "devait les préserver d'une réputation qui semble très éloignée d'un Bernard Madoff et de ses turpitudes dignes de l'escroc du siècle..."


 A Genève mais aussi à Luxembourg, "On ne parle plus que de cette annonce qui fait trembler les murs... d'un certain silence!". Car pour certains observateurs, "Un secret de polichinelle alors que pour d'autres, une interprétation pleine de confusions qui trouveront des explications..." (ambiance).


 Pour le liquidateur judiciaire des affaires de Bernard Madoff, point de doute, il semble que le temps des réponses est acquis, il exige le versement de 216 millions de dollars par les deux établissements! Il reproche aux deux institutions d'avoir eu connaissance de la fraude de Bernard Madoff et d'une certaine façon "d'y avoir trouvé leur compte" en empochant quelques 156 millions de dollars pour Pictet et 60 millions de dollars pour Safra et ce "en alimentant" de fait les fonds de l'escroc américain Bernard Madoff. Irving Picard n'est pas du genre à se laisser "conter fleurette", fort d'arguments juridiques "blindés" il avance tel le chevalier blanc qui se doit d'accomplir sa mission "sans état d'âme et... avec conscience! Une conscience -assurément- très professionnelle!


 Car l'homme "connaît bien le job", il avait déjà porté plainte contre des banques "grandes pointures" comme UBS, JPMorgan Chase, Citibank, et HSBC. A Genève, il s'en était également pris au groupe Union Bancaire Privée (UBP). En décembre dernier, il avait obtenu de la banque un accord aux termes du quel UBP devait "passer à la caisse" pour un montant de presque 500 millions de dollars, rien que ça! Autant dire "qu'un certain effet domino semble à nouveau pointer", et à Genève, on cache que trop difficilement "ses inquiétudes", certes, dans la coulisse, mais on sait aussi "que la raison l'emporte toujours!"... "Telle la bulle d'eau enferrée au fond du lac, un jour ou l'autre, elle remonte à la surface, parfois avec un effet geyser!" L'humour suisse tient bon! Comme les nombreux clients floués de Madoff qui veulent -eux aussi- des réponses!


 La plainte déposée contre Pictet vise également le CEO de Pictet Asset Management, monsieur xxxxxxxxxxx. Dans une prise de position écrite transmise à l'ATS, la banque rejette en bloc "les allégations formulées à son encontre".  Elle compte s'opposer à cette action par tous les moyens à sa disposition, indique-t-elle promptement et logiquement pro-activement... La raison, très certainement "des enjeux qui sont colossaux!" en plus des simples questions d'honneur et de réhabilitation au sens très juridique du terme. Un devoir de sérieuses explications s'imposera pour une clientèle qui à présent, risque bien de croire un peu moins "en un -mauvais- poisson d'avril!".

«Ces investissements ont été entièrement réalisés à l'initiative de clients de Pictet eux-mêmes ou de leurs conseillers externes, explique l'établissement. Le rôle de Pictet s'est limité à celui de dépositaire des actifs des clients. Nous n'avons jamais sélectionné ni recommandé un fonds associé à Madoff.» Un certain "déjà vu" qui ne laissera pas indifférent aux Etats-Unis...


De son côté, Safra semble adopter une stratégie de défense plus en phase avec ses fondamentaux, elle s'est murée vendredi dans -un certain- silence. Mais doit très certainement "prendre conseil"...

"D'une façon générale, la prudence s'impose, les interprétations sont différentes en Suisse et à New-York, UBS est un -triste- exemple en la matière!" Nous soufflera un ami suisse qui ne croit pas que la partie s'annonce facile pour les deux institutions genevoises. Pourtant c'est une annonce qui risque d'être lourde de conséquences en terme d'image, car les deux banques jouissaient d'une relative quiétude portée par des valeurs morales et déontologiques mais surtout éthiques souvent citées en contre exemple des autres institutions locales qui "sont déjà passées à la caisse!". Gageons que les deux institutions pourront confirmer toutes ses valeurs qu'une autre morale, celle de la justice, pourrait peut-être faire mentir.


 Le liquidateur reprochant bien à ces banques "d'avoir eu connaissance de la fraude de Bernard Madoff", selon l'énoncer de la plainte déposée jeudi au tribunal des faillites de New York. A suivre...


Notez bien: Sur requête de la banque Pictet, et la décision interne du rédacteur en chef du site Finance Offshore intervenue le 13/04/2011, le nom du CEO de Pictet est retiré de tous les articles relatifs à l'affaire portée devant le tribunal des faillites de New-York.

Source:

Communiqué: Banque Pictet Geneve, courriel.
Réponse communiqué: Finance Offshore, courriel.
Article en référence: Finance Offshore
© 2011 FINANCE OFFSHORE
Photographie: (Didier REMER) © 2011 FINANCE OFFSHORE

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