Campagne Sarkozy financée par Kadhafi, fantasmagorique?

    Kadhafi affirme avoir les preuves de sa contribution financière pour la campagne Sarkozy...




Nous évoquions sur Finance Offshore le détail des nombreuses décisions pour bloquer les avoirs douteux libyens dans le monde et donc en Europe, mais pour Kadhafi, le président français aurait bénéficié lui aussi de certaines largesses...  Après le fils, le père! Depuis quelques jours le clan Kadhafi monte au créneau pour attaquer le président français. Coup de bluff, vérité? La question reste posée...

En effet le "guide" Kadhafi persiste et signe dans ses accusations déjà relayées par son fils la semaine passée. Il précise que lors de la visite "du ministre de l'intérieur Sarkozy sous cette même tente (celle ou se tient l'interview:ndlr)" "que l'opération se serait décidée!". Il parle lui aussi d'une aide financière, des transferts de sommes d'argent (?) dont son fils avançait vouloir donner bientôt "tous les justificatifs en sa possession aux médias occidentaux !".

Celui qui promet la chute du président français "Quand tout le monde comprendra la vérité!" persiste et signe. Une intervention pour prétendre "Je suis celui qui a aidé Nicolas Sarkozy, je suis celui qui l'a mis au pouvoir!" "Il est venu me voir (Nicolas Sarkozy:ndlr) , il m'a demandé de l'argent, je lui ai donné, si vous voulez mon avis, il souffre de déficience (mentale:ndlr)!" "Il ferait mieux de se taire s'il ne veut pas que l'on révèle ces affaires!" Modulant le propos de son fils plus disposé à transmettre ""des preuves"".

Le clan Kadhafi n'a pas supporté la décision du président français de reconnaître les émissaires du Conseil de Transition de la libération libyenne et d'y nommer une représentation diplomatique...  française. Conseil qui se retrouve dans une situation plus que compromise s'il on en croit l'avancé des troupes loyalistes qui regagnent chaque jour qui passe toujours plus de terrain. L'espace de liberté devient une peau de chagrin, les loyalistes tiennent la promesse "d'aller chercher chaque rat (révolutionnaire:ndlr)  dans chaque trou, maison par maison!"

Depuis le début de la révolte du printemps arabe Libyen, les relations entre Paris et Tripoli se sont dégradées de façon fulgurante, contrastant avec les positions d'un Nicolas Sarkozy recevant le "guide" avec sa tente à Paris, résultat d'une ancienne promesse après la libération acquise des otages, les infirmières...

Mais comment le candidat Nicolas Sarkozy pourrait-il avoir perçu  une somme importante sans qu'aucunes traces puissent remonter ainsi à la surface? "C'est dire pour certains, que seul "un don en liquide expliquerait cette thèse", mais à l'évidence elle n'est vraiment pas la meilleure hypothèse!  Il faudrait pour certains autres "fins" limiers "plutôt s'intéresser" à de possibles promesses de contrats, comme peut-être avec les différentes entités de l'organisation tentaculaire des avoirs libyens en Europe, comme le fonds L.I.A? (Libyan Investment Autority:ndlr)..."   Pour d'autres, l'hypothèse est pour le moins grossière, car finalement "Quel intérêt pourrait avoir un candidat français pour une aussi scabreuse opération pleine de risque?" Ne faut-il pas y voir plutôt "Une "simple" entreprise malveillante de "désinformation" pour porter un relatif discrédit sur un président qui s'est démarqué par sa volonté interventionniste?"

Le palais de l'Elysée parle de pures allégations mensongères.

Un président français qui aura donc demandé "bille en tête" le gel des différents avoirs libyens dans le monde et donc en Europe. Car si le clan Kadhafi digère mal l'implication du président français, c'est qu'elle "se veut la plus ciblée et donc contraignante pour le clan!" Il faut dire que de nombreux pays ont bloqué les avoirs sans rechigner... à juste titre, la Cour Pénale Internationale étant saisie pour crimes contre l'humanité.

C'est dire que le clan Kadhafi mesure mal dans quelle situation de non retour il s'est enferré alors que le Conseil de Sécurité des Nations Unies s'achemine ce jour vers une interdiction totale du survol du territoire libyen... à la demande expresse de Nicolas Sarkozy, là aussi "bille en tête", ce qui place la France aux avants postes pour mettre en pratique le droit d'ingérence à caractère humanitaire dont elle est à l'origine. «L'arrêt des violences contre les populations (dénomination onusienne du Droit d'ingérence:ndlr) est un enjeu prioritaire pour la France, position constamment défendue par le président de la République depuis les premières exactions contre les manifestants libyens» précisera à ses pairs le chef de la diplomatie française, le ministre des affaires étrangères Alain Juppé. Jeudi soir Alain Juppé sera à New-York pour convaincre les Nations Unies d'intervenir.


Lettre du président français Conseil de Sécurité des Nations Unies:

Lettre du Président adressée à Mmes et MM. les Chefs d'Etat et de Gouvernement des Etats membres du Conseil de sécurité des Nations Unies


Le 12 mars, le Conseil des Ministres de la Ligue des États arabes, réuni en session extraordinaire au Caire, a adopté une résolution qui appelle, en termes solennels et pressants, le Conseil de sécurité des Nations Unies à assumer toutes ses responsabilités face aux événements de Libye.

Il a affirmé la nécessité de respecter le droit international humanitaire et demandé « l'arrêt des crimes et exactions perpétrés contre le peuple libyen, notamment le recours aux avions de combats et aux armes lourdes contre les manifestants ».

Il a demandé que les troupes de Kadhafi « se retirent des villes et régions dans lesquelles elles sont entrées par la force et que soient garantis les droits du peuple libyen à réaliser ses aspirations et à bâtir son avenir et ses institutions dans un cadre démocratique ».

Le Conseil de la Ligue arabe a demandé en particulier au Conseil de sécurité des Nations Unies « de prendre toutes les mesures nécessaires pour imposer immédiatement une zone d'exclusion aérienne à l'encontre des appareils militaires libyens » et « les mesures préventives qui permettent de fournir une protection aux populations libyennes ou résidentes en Libye ou ressortissantes de différentes nationalités ».

Dans sa résolution 1970 du 26 février, le Conseil de sécurité estimait déjà que « les attaques systématiques et généralisées actuellement commises contre la population civile pourraient constituer des crimes contre l'humanité ».

Par cette résolution, le Conseil « exigeait qu'il soit immédiatement mis fin à la violence et demandait que des mesures soient prises pour satisfaire les revendications légitimes de la population ».

Depuis le 26 février, le régime libyen n'a tenu aucun compte des demandes unanimes du Conseil. Il a poursuivi ses actions meurtrières contre son peuple.

Il est plus que temps pour la communauté internationale, à travers le Conseil de sécurité, de se rassembler pour tirer les conséquences de cette situation et répondre sans délai à l'appel pressant de la Ligue des États arabes. Dans cet objectif, le Liban a diffusé un projet de résolution.

La France appelle solennellement tous les membres du Conseil de sécurité à prendre pleinement leurs responsabilités et à soutenir cette initiative.



Ensemble sauvons le peuple libyen martyrisé ! Le temps se compte maintenant en jours, voire en heures. Le pire serait que l'appel de la Ligue arabe et les décisions du Conseil de Sécurité soient mis en échec par la force des armes.



Nicolas SARKOZY







Source: Présidence de la République Française

Photographie: Tous droits réservés

© 2011 FINANCE OFFSHORE

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