Affaire Woerth Bettencourt, le dossier fragilise le futur G20 français!






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   "L'affaire Woerth Bettencourt, un dossier qui fragilise le futur G20 français!"


L'émission de la chaîne de télévison française DIRECT 8 (TNT) proposait un reportage qui retrace la chronologie de l'affaire Woerth Bettencourt. Elle permet de voir comment les différents acteurs du dossier proposent leur thèse et donc défense respective. L'affaire étant en cours de jugement, seule une décision définitive de la justice française doit permettre une lecture objective des faits.


Quelles seront les conséquences pour l'organisation de la future présidence du G20 par la France?

En effet,  le dossier dans un premier temps se limitait à une "affaire purement privée" pour des questions d'héritage et potentiels différents entre madame Bettencourt et sa fille , madame Bettencourt Meyers, puis s'est invité l'ancien ministre du Budget français...

Monsieur Eric Woerth que nous connaissons plus pour sa lutte "sans merci" contre la fraude fiscale et l'évasion des capitaux dans le cadre de nos nombreuses enquêtes par Finance Offshore. Ministre qui s'attaquant "sans pitié" au secret bancaire et à la fameuse liste des nombreux  contribuables en recherche de "l'optimisation fiscale" en Suisse par exemple... non exhaustif.

Mais bons nombres d'observateurs de l'espace francophone international ne connaissaient pas le rôle de trésorier qu'occupait en parallèle l'ancien ministre du budget pour le compte de l'UMP, (Parti présidentiel) bien moins encore la fonction qu'occupait sa femme pour le compte de la société Clymene, gestionnaire de la fortune personnelle et professionnelle de madame Liliane Bettencourt.

Dans de nombreuses démocraties, la notion de "conflit d'intérêt" semblerait acquise comme une évidence des plus élémentaires, ce qui pour la France ne semblait en rien porteur d'interrogations, en tous cas pas jusqu'au jour ou la femme du même ministre présentait sa démission à la société Clymene et, plus surprenant encore, que son mari, sur recommandation toute présidentielle lui emboitait le pas en se retirant du "trés influent" poste de trésorier de l'UMP... 

On pourrait se limiter aux querelles qui portent sur les relations tendues entre madame Bettencourt mère et sa fille, mais Finance Offshore ne viendra pas ici commenter des différents qui sont privés, nous préférons nous poser la question de savoir comment un ministre du Budget si moralisateur sur les questions éthiques financières et donc fiscales peut se retrouver ainsi dans un scandale d'Etat qui fragilise tout l'appareil  politique de la présidence française. Pays de l'exemple qui dirigera le prochain G20 au lendemain de l'opus de la Corée du Sud, embarqué dans la guerre des changes. Car Nicolas Sarkozy veut promouvoir la continuité des objectifs du G20 de Londres, depuis les paradis fiscaux en passant par la récente réforme des Hedge Funds et ce besoin affiché de réguler avec une offre prudentielle toujours plus marquée.


Comment Nicolas Sarkozy pourra t-il parler d'une même force alors que son principal lieutenant, "bon officier de la cause", se retrouve ainsi en plein coeur d'un scandale d'état?

Quels seront les dirigeants étrangers qui ne seront pas en droit de se poser la bonne question sur la morale si chère à la France pour s'attaquer aux dérives fiscales devant un tel spectacle judiciaire?


Dans le contexte particulier de la guerre actuelle des changes, de nombreux états profitent déjà de la future potentielle "incapacité" du chef de l'état français, quel G20 la France pourra t-elle conduire avec tel scandale?


Pour parfaire votre connaissance sur cette affaire, Finance Offshore vous propose un résumé du dossier par différents documents audioviuels de nos confrères de la presse française... 



Dans une démarche qui se veut plus "polémiste", nous vous invitons à regarder le sujet réalisé par  la Télévision Suisse Romande sur l'affaire devenue scandale d'état:




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Dans une démarche d'information autrement plus qualitative, la radio française Europe1 propose ici une chronologie fortement détaillée avec les faits. Elle devrait  vous permettre de compléter votre analyse du dossier. Elle retient toute notre attention par la qualité des éléments qui la composent. Chronologie que nous jugeons comme la plus objective à ce jour.



CHRONOLOGIE - Vous avez perdu le fil ?
Europe1.fr vous aide à faire le point sur l'affaire.


14 octobre : Dans une lettre adressée le 11 octobre au procureur de la République, Philippe Courroye, Isabelle Prévost-Desprez, soupçonne l'avocat de la milliardaire, Me Georges Kiejman, d'avoir dissimulé des documents médicaux.


10 octobre : Dans une lettre manuscrite, Liliane Bettencourt affirme qu’elle envisage des poursuites judiciaires pour mettre fin au "harcèlement" dont elle s'estime victime de la part de sa fille, Françoise Meyers-Bettencourt. L’héritière de l’Oréal a fait ses nouvelles révélations suite à une information dans la presse sur une nouvelle demande de tutelle de sa fille.

6 octobre : François-Marie Banier aurait dû hériter de l’île d’Arros aux Seychelles, selon une lettre écrite par Liliane Bettencourt à sa fille, qui n'aurait dû être révélée qu'après sa mort.

4 octobre : Le site lepoint.fr révèle qu'un aide-mémoire destiné à aider la milliardaire à répondre aux questions de la police, en cas d'audition, a été rédigé par l'entourage de Liliane Bettencourt. L'avocat de la fille de la milliardaire dénonce "une subornation de témoin".

28 septembre : David Sénat, l'ancien conseiller de Michèle Alliot-Marie au ministère de la Justice, est placé en garde à vue dans le cadre de l'affaire dite Visionex. Mais les enquêteurs auraient découvert à son domicile des documents sur l’affaire Woerth-Bettencourt.

27 septembre : Le procureur général de la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal, annonce avoir décidé pour l’instant de ne pas saisir la Cour de justice de la République. Mais il demande l’ouverture d’une information judiciaire et la désignation d’un juge d’instruction.

20 septembre : L'Oréal annonce avoir rompu le contrat qui le liait à François-Marie Banier et qui comprenait le versement de quelque 700.000 euros par an. Cause invoquée par le groupe de cosmétiques : le "bruit médiatique" de l'affaire Bettencourt.

1 4 septembre : La cour d'appel de Versailles valide l'enquête à propos des révélations d'enregistrements clandestins de la juge d'instruction Isabelle Prévost-Desprez. L'avocat de Liliane Bettencourt, Me Matthieu Boccon-Gibod, annonce immédiatement son intention de se pourvoir en cassation.

13 septembre : Le quotidien Le Monde annonce qu'il va porter plainte contre X pour violation de la loi sur la protection du secret des sources. Le journal du soir accuse directement l'Elysée en Une.

12 septembre : Les services secrets confirment avoir enquêté sur l'affaire Bettencourt, pour connaître d'où venaient les fuites dans la presse.

9 septembre : Des policiers se rendent au siège de l'UMP pour une première perquisition. Ce qu'ils recherchaient ? Une éventuelle trace de réception d'un courrier daté du 12 mars 2007, signé Eric Woerth et adressé à Nicolas Sarkozy, au sujet de l'attribution de la Légion d'honneur à Patrice de Maistre.

6 septembre : Le contenu d'une lettre envoyée par Eric Woerth à Nicolas Sarkozy révèle que Patrice de Maistre a lui-même demandé au ministre du Travail a être décoré, selon le Monde et Mediapart. Pourtant le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt nie toute intervention directe auprès d'Eric Woerth. Les deux hommes se contredisent.

4 septembre : Deux lettres de remerciements de Patrice de Maistre au ministre Eric Woerth, qui a reconnu il y a deux jours être intervenu pour l'attribution de la Légion d'honneur au gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, ont été saisies par les enquêteurs, assure le JDD.

3 septembre : Une lettre confirme que l'ex-comptable de Liliane Bettencourt fournissait des informations à la fille de l'héritière. Un élément sur lequel s'appuie l'avocat de Liliane Bettencourt pour parler de "pacte de corruption" et remettre en cause les déclaration de l'ex-comptable.

2 septembre : Eric Woerth reconnaît devant l'Association des journalistes économiques et financiers (AJEF), qu'il a bien écrit une lettre pour demander la Légion d'honneur pour Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt. De son côté, Pascal Wilhelm, l'avocat de Patrice de Maistre, dément l'existence de "petits papiers" rédigés par l'entourage de la milliardaire pour lui indiquer que répondre aux questions des enquêteurs. Enfin, le jdd.fr révèle que Laurent Solly, ancien directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, a été entendu par la brigade financière.

1er septembre : A la demande de la juge Isabelle Prévost-Desprez, les policiers procèdent à une perquisition au domicile de Liliane Bettencourt, à Neuilly-sur-Seine. Dans une lettre à la presse, l'héritière de l'empire L'Oréal, se dit "outrée" par cette perquisition.

30 août : Selon l'Express.fr, Eric Woerth serait bien intervenu auprès de Nicolas Sarkozy, dans l’attribution, en mai 2007, de la Légion d’honneur à Patrice de Maistre, futur employeur de son épouse, Florence Woerth, et gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt.

29 août : Le procureur général près la Cour de Cassation, Jean-Louis Nadal, a annoncé son intention de saisir la Cour de justice de la République concernant le ministre du Travail, Eric Woerth.

28 août : L'avocat de Liliane Bettencourt fait savoir que la milliardaire a modifié son héritage, François-Marie Banier n'est plus son légataire universel.

27 août : L'Ordre des médecins annonce vouloir entendre les médecins qui entourent l’héritière de L’Oréal, pour vérifier son état de "vulnérabilité" physique et psychologique.

25 août : Le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, était à nouveau entendu mercredi matin par la police sur les modalités d'attribution de sa Légion d'honneur.

16 août : Le ministre du Travail est embarrassé par deux nouvelles affaires, toutes deux révélées par le site Mediapart, à l'origine de la polémique. Son entourage dénonce un "acharnement".

4 août : Libération révèle qu'Eric Woerth serait intervenu pour alléger un redressement fiscal dans le cadre de la succession du sculpteur César.

30 juillet : Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt a, de nouveau, été placé en garde à vue, selon les informations du Monde.

29 juillet : Eric Woerth a été entendu par la police dans l'enquête sur la fortune de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt. Le ministre du Travail a tout nié en bloc.

28 juillet : une perquisition a eu lieu mercredi matin au domicile de Françoise Bettencourt-Meyers, fille de l'héritière de L'Oréal, à Neuilly-sur-Seine. La police a notamment saisi des agendas lui appartenant.

26 juillet : Liliane Bettencourt est auditionnée pendant plus de deux heures par les policiers de la brigade financière. Le même jour, le bureau du secrétariat de la milliardaire a été perquisitionné.

24 juillet : Dans une interview au Journal du Dimanche, Patrice de Maistre jure ne pas avoir embauché Florence Woerth sur ordre de son mari. Il écarte par ailleurs toute idée de financement occulte. Par ailleurs, de nouvelles perquisitions ont eu lieu, à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière.

21 juillet : Florence Woerth est entendue par la brigade financière.

19 juillet : Le parquet annonce que Liliane Bettencourt sera prochainement entendue dans le cadre de l'enquête sur les écoutes pirates. De son côté Eric Woerth répète qu'il n'a pas favorisé l'embauche de sa femme.

17 juillet : Patrice de Maistre, gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, déclare qu'Eric Woerth est intervenu auprès de lui juste avant l'embauche de sa femme en 2007, selon le procès-verbal de sa déposition de police dont Le Monde publie des extraits.

16 juillet : l'hebdomadaire Marianne publie la copie d'un chèque de 100.000 euros. L'ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout, assure avoir effectué un retrait en espèces de 100.000 euros à la demande de la milliardaire en décembre 2006, soit quatre mois avant la présidentielle de 2007. Dans le dossier "évasion fiscale", les quatre membres de l'entourage de la milliardaire ont finalement vu leur garde à vue levée après 36 heures d'audition.

15 juillet : quatre personnes, dont François-Marie Banier et Patrice de Maistre, sont placées en garde à vue.

14 juillet : Françoise Bettencourt-Meyers dépose une nouvelle demande de placement sous tutelle de sa mère. Cette dernière lui répond en dénonçant un "acharnement" et annonce un "audit indépendant" de sa fortune. Dans le même temps, Patrice de Maistre s’explique sur les 5 millions d’euros que lui donné l’héritière du groupe L’Oréal : il s’agit d’une "retraite" pour le gestionnaire de fortune. Parallèlement, Eric Woerth est accusé d’irrégularité dans la vente de l’hippodrome de Compiègne, qu’il aurait bradé alors qu’il était encore ministre du Budget. L'information a été démentie par le ministre.

13 juillet : La cour d'appel de Versailles rejette l'appel formulé par le procureur de Nanterre Philippe Courroye contre le supplément d'information confié à la juge Isabelle Prévost-Desprez. cette décision laisse à la magistrate indépendante le champ libre pour mener une enquête sur l'abus de faiblesse présumé perpétré par François-Marie Banier à l'encontre de la milliardaire.

12 juillet : Sur Europe 1 et pour la première fois, le ministre du Travail Eric Woerth évoque une démission de son poste de trésorier de l’UMP.

11 juillet : dans son rapport , l’Inspection générale des finances affirme que l’ancien ministre du Budget n’a jamais demandé ou empêché un contrôle fiscal sur Liliane Bettencourt.

10 juillet : Eric Woerth demande dimanche dans le JDD à être entendu par la justice "le plus rapidement possible". Objectif ? Démontrer son innocence. "J'ai besoin de cela. Il faut expliquer, c'est ce que j'essaye de faire depuis trois semaines".

9 juillet : la brigade financière procède à une perquisition au domicile de Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, et dans les bureaux de la société Cylmène. Le parquet de Nanterre annonce l'ouverture d'une troisième enquête préliminaire, cette fois sur des soupçons de blanchiment de fraude fiscale et de conflit d'intérêts.

8 juillet : l'ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout, de nouveau entendue par la police, est confrontée pour la première fois à Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de la milliardaire. L'ancienne comptable se rétracte partiellement, mais elle maintient un certain nombre d'accusations, notamment contre Eric Woerth. Mediapart dit maintenir sa première version. Florence Woerth, la femme du ministre, dit elle vouloir être entendue par les enquêteurs "dans les meilleurs délais".

7 juillet : le procureur de Nanterre annonce l'ouverture d'une nouvelle enquête préliminaire sur les affirmations de Claire Thibout, l'ex-comptable de Liliane Bettencourt. Cette dernière dit avoir retiré 50.000 euros en espèces fin mars 2007 à la demande du gestionnaire de fortune de l'héritière, Patrice de Maistre. Selon LeMonde.fr, les enquêteurs auraient retrouvé les carnets dans lesquels elle consignait ces opérations. De son côté, Eric Woerth annonce qu'il va porter plainte contre X pour dénonciation calomnieuse.

6 juillet : une ex-comptable de Liliane Bettencourt, qui a travaillé douze ans à son service, affirme dans une interview à Mediapart qu'Eric Woerth a reçu, en tant que trésorier de l'UMP, 150.000 euros en liquide pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy au printemps 2007. Le ministre du Travail rétorque quelques heures plus tard : "je n'ai jamais reçu le moindre euro illégal".

5 juillet : le procureur de Nanterre indique qu'il veut enquêter pour connaître notamment les conditions dans lesquelles Florence Woerth, l'épouse du ministre, a été embauchée pour travailler auprès de Liliane Bettencourt, dans la société Clymène qui gérait sa fortune.

2 juillet : Liliane Bettencourt sort de son silence. Dans une interview à TF1, la milliardaire défend son ami François-Marie Banier, "un homme très intelligent", soupçonné d'abus de faiblesse. Mais l'octogénaire peine à s'expliquer sur le fond de l'affaire, notamment sur les soupçons d'évasion fiscale.

 

1er juillet : le procès de François-Marie Banier s'ouvre pour quelques heures avant d'être renvoyé sine die. Un supplément d'enquête est demandé. Au cours de l'audience, la représentante du parquet admet avoir informé par avance le gouvernement de sa décision future de classer sans suite une plainte de la fille de Liliane Bettencourt visant les dons d'un milliard d'euros qu'elle a fait à son ami François-Marie Banier.

30 juin : Le Nouvel Observateur révèle que Patrice de Maistre, le gestionnaire et homme de confiance de Liliane Bettencourt, a retrouvé trace de quatre chèques de la milliardaire, dont l'un établi pour l’association de financement de l’association de soutien à l’action d’Eric Woerth (AFASAEW) en mars 2010".

29 juin : dans une interview au Figaro , Philippe Parini, le directeur général des finances publiques, assure qu'Eric Woerth, quand il était ministre du Budget, n'a donné aucune instruction dans l'affaire Bettencourt.

25 juin : Eric Woerth annonce qu'il a autorisé un contrôle fiscal sur François-Marie Banier, l'ami de Liliane Bettencourt, quand il était ministre du Budget.

21 juin : Eric Woerth annonce que sa femme va démissionner "dans les prochains jours" de la société Clymène. Liliane Bettencourt indique, elle, la régularisation fiscale de ses avoirs à l'étranger.

18 juin : Liliane Bettencourt et François-Marie Banier portent plainte pour "atteinte à la vie privée" après la publication d'extraits d'enregistrements pirates.

16 juin : le site Mediapart révèle des enregistrements pirates réalisés entre mai 2009 et mai 2010 par le maître d'hôtel de Liliane Bettencourt. Ils mettent au jour des opérations financières destinées à échapper au fisc, des immixtions de l'Elysée dans la procédure judiciaire, et des liens troubles entre la milliardaire, le ministre du Travail Eric Woerth et son épouse Florence, qui travaille pour la société Clymène.



Ecoutez l'enregistrement révélé par le site Médiapart:
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Février 2010 : l'héritière de L'Oréal adresse une lettre aux trois experts judiciaires chargés de l'examiner dans laquelle elle refuse une nouvelle fois de se soumettre à l’expertise neurologique ordonnée par le juge. Le 23, le tribunal repousse le procès à juillet.

Décembre 2009 : la fille de Liliane Bettencourt saisit un juge des tutelles pour obtenir la protection judiciaire de sa mère. La demande est refusée le 9 décembre.

Août 2009 : le photographe François-Marie Banier porte plainte contre X pour "diffamation" devant le tribunal de grande instance de Paris.

Février 2009 : à sa demande, Liliane Bettencourt est examinée par un psychiatre. Le certificat médical conclut à sa "parfaite santé d'esprit".

Septembre 2008 : François-Marie Banier est placé en garde à vue par la brigade financière de la PJ parisienne.

Décembre 2007 : Françoise Bettencourt-Meyers porte plainte contre X pour "abus de faiblesse" à l'égard de sa mère, Liliane. Des faits passibles de trois ans de prison et 375.000 euros d'amende.

1996-2007 : en l’espace de 11 ans, près d'un milliard d'euros de dons sont enregistrés à l’attention de François-Marie Banier. Ils prennent la forme de transferts de titres de sociétés immobilières et de tableaux de maître, pour une valeur globale estimée à 20 millions d'euros. Parmi les toiles, on trouve entre autres "Nature morte à la guitare" de Picasso, "L'homme à la pipe" de Fernand Léger et un "Grand nu debout" de Matisse.

1987 : Liliane Bettencourt, héritière de L'Oréal, rencontre le photographe François-Marie Banier. Elle accepte de poser pour le photographe qui réalise un portrait pour la revue chic Egoïste.
Source: Radio
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Pour comprendre la "Saga Bettencourt", regarder ce reportage de France 2 télévision:
Il explique la génèse d'André Bettencourt, ancien ministre et mari de Liliane Bettencourt héritière de l'empire industriel français "L'Oréal". 



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