OCDE: Reprise trop faible pour stopper l'aggravation du chômage. Par Didier REMER

"Angel GURRIA le sait, l'emploi est en panne!"


Selon, l'OCDE, la reprise est encore trop faible pour stopper l’aggravation du chômage, les toutes dernières perspectives économiques de l'organisation démontrent cette réalité qui handicape lourdement les capacités réelles de rebond des états.


Dans la conférence de presse, on remarquera que l'OCDE souligne ce point avec mesure ( Retransmission vidéo), les perspectives économiques démontrent cette réalité.

Selon l'organisation: "La reprise économique qui gagne les pays de l’OCDE reste trop timide pour mettre fin à l’aggravation persistante du chômage selon les dernières
Perspectives économiques de l’OCDE.


Le taux de chômage devrait atteindre son plus haut niveau au premier semestre de 2010 aux États-Unis, mais il faudra sans doute attendre 2011 pour qu’il commence à baisser dans la zone euro.


La reprise est hésitante parce que les ménages et les entreprises règlent leurs problèmes financiers et réduisent leur dette, ce qui freine l’activité économique, selon le rapport. Compte tenu de ce manque de dynamisme de la reprise et des surcapacités considérables, l’inflation devrait encore ralentir sur une grande partie de l’année 2010.


La Chine est aux avant-postes de la reprise mondiale, du fait qu’elle a été assez peu exposée à la crise financière et qu’elle a lancé un plan massif de relance.


Les
États-Unis connaissent une reprise à la faveur des mesures de relance prises par ses autorités, du redressement des échanges mondiaux suscité par la demande croissante des grandes économies émergentes, de la reconstitution de stocks par les entreprises et de la stabilisation du marché du logement. Le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis devrait s’accroître de 2.5 % en 2010, et encore de 2.8 % en 2011.


L’activité dans la
zone euro bénéficiera des mêmes facteurs de croissance que les États-Unis, mais les dispositifs de partage du travail et les autres éléments qui ont contribué à préserver de nombreux emplois durant la crise pourraient également freiner le rythme des créations d’emplois au cours des prochains mois.

En conséquence, la confiance des ménages devrait rester faible, ce qui pourrait nuire à la vigueur de la reprise. L’économie de la zone euro devrait connaître l’an prochain une croissance de 0.9 %, qui passera à 1.7 % en 2011.


Le
Japon devrait bénéficier de la vive croissance du reste de l’Asie, mais la faiblesse de la demande intérieure continuera de limiter l’activité. Il faut s’attendre à une déflation persistante. L’économie japonaise devrait connaître une croissance de 1.8 % en 2010 et de 2 % en 2011.


« La bonne nouvelle est qu’une reprise - même si elle reste faible - est en cours », a déclaré le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría. Il a néanmoins ajouté : « Avec des millions d’emplois perdus et des budgets publics mis à rude épreuve, les pouvoirs publics devront procéder avec précaution au cours des mois à venir. Le retrait des mesures de relance est impératif mais doit se faire graduellement de manière à éviter de compromettre la reprise ».

Comme l’a indiqué Jorgen Elmeskov, Économiste en chef par intérim de l’OCDE, « Des mesures sans précédent semblent avoir réussi à limiter la gravité de la récession et à enclencher une reprise à un point que l’on attendait quasiment pas il y a six mois ». « Il est à présent temps d’organiser la stratégie de sortie de la crise, même si sa mise en œuvre sera progressive », a ajouté M. Elmeskov.
M. Elmeskov a également insisté sur les dommages budgétaires dus à la crise. La dette brute de la plupart des pays de l’OCDE pourrait dépasser leur PIB en 2011. Si l’on veut maîtriser l’évolution des finances publiques, il faudra des mesures substantielles dans la plupart des pays, et des mesures drastiques dans certains d’entre eux. M. Elmeskov a ajouté à cet égard que les réductions de dépenses ou les hausses d’impôts ne devaient pas se faire à un rythme ou dans des domaines susceptibles de nuire à la reprise.
« Il faudra des mesures radicales durant les prochaines années pour revenir à un bon équilibre macroéconomique, à une croissance saine et à un faible chômage », a déclaré M. Elmeskov. « C’est seulement lorsque nous en serons là que nous aurons entièrement surmonté la crise. »
(Résumés par pays)" .




Telles sont en substance les dernières perspectives de l'OCDE, il faut relativiser la sortie de crise annoncée et bien comprendre que le chemin sera encore long pour parvenir à un rétablissement de la situation. L'OCDE souhaite que les états implémentent les nouvelles données pour favoriser le maintien de l'emploi et évitent les réflexes protectionnistes. Les pays en voie de développement retiennent également l'attention de l'organisation. Angel GURRIA fait force d'un optimisme mesuré qui ne manque pas de réalisme au regard du dernier rapport du FMI sur la même question, il y a une réelle convergence entre les analyses respectives portées par les deux organisations internationales.



Source: OCDE Tous droits réservés.
Photographie: Tous droits réservés.

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