LIGFI, JUNCKER, une campagne pro-LUXEMBOURG? Par Didier REMER


                                              Ligfi, en 2013 fera l'actualité...
 
 
Dans une démarche que je souhaite honnête et donc ouverte je vais, point par point, répondre à un internaute qui me crédite d'organiser une campagne pro Juncker, pro LIGFI , pro Luxembourg...

Je vais donc publier le commentaire de ce lecteur (comme publié sur le site Finance Offshore) et commenter à mon tour mes réponses "in situae" dans le texte en utilisant à mon tour le Sacro Saint droit de réponse... Pour moi s'est l'occasion de préciser que je porte une attention particulière aux lecteurs, surtout quand ceux-ci s'avèrent contradicteurs et donc observateurs...

Voici le commentaire:


 

Anonyme a dit...


Les derniers articles de votre blog donnent l'impression d'une campagne pro Luxembourg (didier REMER: Luxembourg est un état qui fait force d'être une démocratie moderne, responsable, autonome, et donc plurielle par l'expression même de ses forces vives comme dans le contexte actuel des élections. Cet état qui fait l'objet de sévères critiques sur sa place financière et son possible, voir potentiel rôle avéré de pratiques d'un pays jugé par certains observateurs, experts ou organisations internationales qui parlent de "paradis fiscal ou lessiveuse de l'évasion fiscale" le Luxembourg est aussi et avant tout un peuple qui est en mesure de choisir son destin.) plus spécialement pro Juncker, qui ignore des dysfonctionnements du pays, les erreurs politiques du Premier Ministre, et les manoeuvres grossières des professionnels. (d.R:Le premier ministre luxembourgeois , Jean-Claude Juncker est un homme qui se doit assurer le destin de son état, fruit de l'expression de son bon peuple qui autonome, est bien dans une logique démocratique pour choisir avec conscience celui qui incarnera cette expression) .



LIGFI...


Un exemple. Le LIGFI que vous avez loué à deux reprises est une grosse erreur dans sa conception même. Il s’agit d’une opération d'intelligence économique sans intelligence où le secteur financier luxembourgeois vise grossièrement à contrôler de facto les travaux et réflexions internationaux sur l’éthique dans le secteur financier et fixer sa vision. (d.R Le LIGFI est bien une association à but non lucratif, en matière d'association une libertée est acquise pour assurer ce droit spécifique à l'association réglementée, le caractère non lucratif et l'esprit même du LIGFI sont assurés par une possible contre-partie "temps" rendue possible dans les statuts pour ceux qui ne pourraient en être contributeurs par une cotisation financière, pour ce qui est du droit d'entrée par exemple, je n'imagine pas cette organisme refuser objectivement la participation d'organismes ou oeuvres universitaires grands-ducales au seul motif supposé que ces mêmes universités travaillent sur des dossiers qui pourraient porter une réelle contradiction aux réflexions et objectifs mêmes de l'association qui se veut un carrefour sur la réflexion et la promotion de l'éthique. Considérer que cette association fait partie intégrante d'un plan de communication gouvernementale n'est pas à exclure, mais en rien "condamnable", juger que celle-ci serait une erreur me semble infondé, en effet, je ne sais conclure ainsi avant même que cette association est produit le résultat de ses travaux, de penser que l'objectif semble prétentieux, je puis le penser, mais la motivation peut être louée! Le F.M.I, L'OCDE peuvent voir leurs excellents travaux complétés par des initiatives comme le LIGFI, cependant vous faites ainsi trop d'honneur à une initiative déjà bien relativisée au niveau international, sur ce point elle peut par la qualité potentielle annoncée de ses missions contribuer en partie à une réflexion intéressante sur l'éthique, qui je vous le précise n'est pas une marque déposée, mais bien dans le cas du LIGFI une occasion d'échanges et réflexions constructives dont j'ai l'intime conviction de pouvoir penser que le premier ministre Juncker et l'ancien président de la commission européenne, M Santer devraient ainsi pouvoir vous donner une réponse sur vos inquiétudes.


Sandstone S.A...


Les statuts introduisent en effet une étonnante hiérarchie des membres par l’argent ne donnant aux universités et critiques qu’un strapontin (d.R:votre qualificatif ne laisse plus vraiment d'espoir à celles et ceux qui pourraient considérer cette porte ouverte vers la mutualisation des bonnes volontés!) pour autant qu'ils soient admis ou ne se fasse pas exclure (Cf. articles 10 & 11 des statuts). Il est en outre remarquable que les Centres de Recherche Publique luxembourgeois (CRP Henri Tudor ou CRP Gabril Lippmann) et/ou l’Université de Luxembourg aient été exclus de cette démarche, (d.R:Je ne dispose d'aucune information qui pourrait asseoir votre sentiment si tranché) ce qui renforce un sentiment « d’OPA sur l’éthique » sous la houlette de professionnels luxembourgeois, les mêmes qui se foutent du client et des obligations internationales. La genèse du LIGFI remonte à septembre 2008 puisque les statuts précisent un « financement initial de l'a.s.b.l. [Association Sans But Lucratif] par Sandstone S.A. (d.R:le cadre légal ne m'autorise pas à commenter le droit souverain d'association, chacun est libre de faire appel à un cabinet de consulting pour déléguer une mission, l'intelligence économique ne fait pas l'objet de limitation spécifique sauf dans les cas particuliers de l'espionnage...) pour la période allant de septembre 2008 à avril 2009 »Il s’agit d’une opération d’intelligence économique puisque l’intelligence économique est le métier de Sandstone S.A., (d.R:cette activité utile est présumée légale) qui a assuré l’enregistrement du domaine ligfi.org en décembre 2008.




Le financement initial par Sandstone S.A à hauteur de 40 000 EUR ne peut s’expliquer par le seul enregistrement du domaine et le site (www.ligfi.org) est une coquille vide. (d.R:Il est clair que le site internet est pour le moins sans réel intérêt, mais soyons patients il s'agit d'une nouvelle association). C’est peu après que votre blog a démarré, en janvier 2009. (je vous confirme cette information au même titre que mon indépendance totale) . Nom de l'auteur et site de l'auteur (Volontairement soustrait pour assurer son anonymat).




Pour conclure, je veux bien entendre les arguments de ce lecteur qui peut se poser la question de savoir si le LIGFI est ou sera "une coquille vide". Mais quand bien même s'il parvient à se convaincre que le LIGFI ne correspond en rien à sa définition de le la liberté d'association et plus globalement de l'éthique, je l'invite à une lecture plus attentive des articles relatifs aux "dossiers évoqués" sur ce site.





2013, du nouveau...


L'auteur complète:


(Mai 2013): Pour comprendre, la Société "Sandstone" serait (d'après certaines sources) ""une société en intelligence économique"" présumée montée de toutes pièces par le SREL luxembourgeois", (service secret et du renseignement  de l'état luxembourgeois), afin de permettre de garantir "la ligne politique" de l'état sur les questions de l'optimisation fiscale et le besoin de donner une impression éthique pour un pays contraint par le débat international sur l'évasion fiscal et les paradis fiscaux en général. Il ressort que cette opération "stratégique vise à crédibiliser les prises de position de l'état luxembourgeois sous couvert "     d'un pseudo code éthique sur les relations bilatérales entre états", (selon les mêmes sources) un fait précurseur de l'échange automatique d'informations qui s'imposera plus que jamais en 2013 comme "la prochaine règle depuis la pression incontournable de l'accord Facta des États-Unis."  La société Sandstone est par ailleurs citée par le fait qu'elle serait finalement une création d'un ancien, (information confirmée en 2013) membre des services secrets luxembourgeois (SREL), dont il semble acquis pour nos sources que cette même société soit à l'origine "du loyer payé de monsieur Gérad Reuter "congédié de l'état" , alors chef de la structure préfigurant la future Cour des comptes de l'état luxembourgeois"  et donc une "mise en couveuse" qui suscite bien des interrogations pour la commission d'enquête parlementaire et celle de la réforme du SREL, service du renseignement de l'état luxembourgeois, tout en intéressant au plus haut point les avocats de la défense et la cour du procès dit de "Bommeleeër". (voir le lien spécifique sur le lite)..."

Finance Offshore reviendra sur le Mapping de cette société courant 2013.


 
Photographie: Tous droits réservés

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