Crise OCDE: Jean-Claude Juncker maître de cérémonie! Par Didier REMER


Que ce professionnel de la politique se rassure, bien loin de ma pensé que de vouloir porter le discrédit sur celui qui dirige le gouvernement du grand-duché de Luxembourg, mon propos se limitera à la fonction de ministre des finances, chef de l'Eurogroupe... Jean-Claude Juncker est bien le politicien type qui avec un air de bon père de famille passe entre les lignes et toujours dans les portes entrouvertes des différents conciliabules du sérail politique européen. Fort d'amitiés nouées avec les années et souvent dans des crises comme celle qui nous intéresse, l'homme n'hésite pas à "jouer du téléphone" pour faire passer "la bonne parole". Grand voyageur, il sait profiter de ses attributions européennes pour se faire le représentant de ses "justes causes". Jamais en manque d'arguments, il n'hésite pas dans son travail " parfois même sous cap" de faire dans la "basse besogne" du double langage pour certains, les plus remontés en tous cas! En fait bien plus souvent et plus fort dans son genre, il fait le travail dans la lumière des médias avec des formules chocs!
" Il faut dire que ce personnage est bien sympathique, plutôt doté d'un certain franc-parler, il va en général droit au but. Il adapte toujours son discours à l'auditoire, intelligent certes, mais parfois douteux. Exemple: Devant les syndicats, Juncker parle de "nécessité absolue de régulation financière et donc mesures coercitives" et devant des financiers "de listes injustes des paradis et de son pays le Luxembourg, comme place financière honnête", -neige comme blanc...- si l'on se prendrait à boire les bonnes paroles du premier ministre! Le plus fort et toute la diplomatie européenne le remarque, c'est que Jean-Claude Juncker est suspecté au plus haut point d'avoir organisé depuis ses salons feutrés une coalition contre Angel Gurrià (secrétaire général de l'OCDE) opération qui "fait grand bruit!" Capable de bondir de son fauteuil pour parler d'un "Nicolas Sarkozy et d'une Angela Merkel comme les nouveaux bradeurs de l'Union Européenne!" Avis partagé avec ses collègues Suisses et Autrichiens, engagés dans la galère du purgatoire de la liste des paradis qui risquent l'enfer. Le monsieur maître de cérémonie entre sur la piste, plutôt maître loyal selon des observateurs, "Jean-Claude" lance l'idée d'un "mini sommet à Luxembourg", les amis feront le déplacement pour un relatif succès d'estime, en tous cas! Car Jean-Claude Juncker ne souffre pas d'un égo qui respire toujours l'humilité qu'on lui prète en général, celui qui dirige l'Eurogroupe aurait "chopé la grosse tête!" souligne un diplomate qui parle d'un "monsieur bien sympathique et dotée d'une image bien trop lisse pour que nous soyons tous là à l'écouter comme le curé à la messe!" L'interessé ne disait-il pas encore sur les ondes il y à quelques années "nous avons pas fait et souhaité l'Europe du fric pour le fric!" ajoute le diplomate pour conclure" Le Luxembourg est un état qui sous couvert d'un certain pragmatisme cultive la permissivité à grande échelle pour ce qui est de la finance, la fronde organisée par Juncker est une signature!". En fait Jean-Claude Juncker hérite d'une situation peu confortable, chef de l'Eurogroupe ou des aminosités marquées se font parfois sentir, et "dem premier" chef du gouvernement, d'un Luxembourg en pleine période électorale. On sait par ailleur que de nombreux chefs d'états de l'Union Européenne éxigeraient que le futur chef de l'Eurogroupe incarne une autre réalité que celle d'un pays classé paradis fiscal: "Disons qu'au niveau international, Jean-Claude Juncker montre l'image de cette Europe parfois confuse et incohérente, celle d' un grand paradoxe!" Précise un observateur qui s'empressera de moduler son propos:" Bien sûr il faut juste prendre grand soin que la bonne casquette soit sur la bonne tête au bon instant! Parfois depuis cette crise avec l'OCDE c'est toute l'image de l'Union qui se confond dans les avis croisés du chef de l'Eurogroupe...". Il faut dire que le grand écart du premier ministre luxembourgeois est permanent, et qu'il s'en sort plutôt bien. Mais la fronde actuelle contre l'OCDE irrite au plus haut point le couple franco-allemand qui commence à trouver la ficelle un peu grosse. Jean-Claude Juncker sait que la sanction qui est promise aux paradis fiscaux en septembre à New-York fera le jeu unique de la suprématie des Anglos-Saxons qui pour lui ont déjà gagné...

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